Précédemment, dans « Moi, quand je me réincarne en Slime »…

Tempest prévoit une grande fête pour célébrer l'accession au rang de roi-démon de Limule ainsi que la création du pays, et les préparatifs vont bon train. 

Après s'être enfin expliqué avec Hinata et les siens, Limule convoque son ami Mjölmile, le marchand de Burmund, et organise une réunion pour faire le point sur le programme

Avec le projet de donjon-labyrinthe et de tournoi d'arts martiaux, l'excitation est à son comble alors que le grand jour approche...

L’histoire de ce #25, en quelques lignes…

Chapitres 110 à 113

À l’occasion du festival de la Fondation, le roi-démon Limule a ordonné qu’on mette les petits plats dans les grands, en présentant notamment un somptueux buffet mettant en valeur quantité de plats cuisinés avec des produits locaux.

L’ambiance va cependant s’appesantir quand l’impératrice de Salion décide de s’inviter à la fête !  On raconte que c’est cette haute-elfe qui aurait fondé Salion il y a plus de 2000 ans !?!

D’autre part, le vainqueur du tournoi des arts martiaux pourra postuler pour faire partie du Quatuorvirat, déjà composé de Benimaru, Shion et Diablo…. Les 8 concurrents s’apprêtent à monter sur le ring…

Ce qu’on en a pensé…

« Appétissant » est l’adjectif qui vient à l’esprit en découvrant les 1ers chapitres de ce 25^ème opus . 

• Tout d’abord en rapport avec la mise en avant des plats préparés :Durant quelques pages, on se serait cru occupé à lire un nouveau chapitre de l’excellent Manga « Food Wars » et l’on s’attendait à voir le grand prêtre Middray déchiré sa tunique devant l’exceptionnelle saveur des plats qui fut obliger de goûter par la cheffe Shuna !
• Ensuite par son côté « double-lecture » : les plats proposés symbolisent la diversité des peuples et leur alliance permet à ses pays de devenir plus fort ensemble.

La deuxième partie volume se révèle plus énergique avec le lancement d'un tournoi qui dynamise quelque peu le récit. Si les combats en eux-mêmes restent relativement limités en termes d'enjeux ou de surprises, (on sent même que Taiki Kawakami cherche à différencier au maximum « son » championnat de celui du maitre Toryama), ils apportent tout de même une dose bienvenue d'action qui permet de maintenir notre intérêt. 

Néanmoins, malgré cette montée en intensité, l'ensemble de l'arc du festival encore à offrir pour l’heure une véritable profondeur narrative ou émotionnelle. Les interactions entre les personnages et l'évolution de l'intrigue semblent s'essouffler, manquant de ce souffle épique qui caractérisait les meilleurs moments de la série.

En résumé, ce tome laisse un sentiment d'inachevé : l'énergie est là, mais elle ne suffit pas à compenser son développement trop superficiel. 

Croisons les doigts pour que le prochain volume revitalise la série et qu'il nous ramène au niveau d'excellence auquel "Moi quand je me réincarne en lime" nous avait habitués.

Pour en savoir « + » sur les auteurs…

Taiki KAWAKAMI
Résidant à Saitama, Taiki KAWAKAMI est un mangaka japonais. Il est principalement connu pour avoir réalisé les adaptations en mangas des lights novels Alderamin on the Sky (publiée dans le magazine Dengeki Maoh) et Moi, quand je me réincarne en Slime (publiée dans le magazine Shônen Sirius).

FUSE
Scénariste de la light novel Moi, quand je me réincarne en Slime (Tensei Shitara Slime Datta Ken), tout d'abord diffusée sur le web via la plate-forme « Shôsetsuka ni narô », FUSE supervise à présent le scénario du manga issu de cette série de romans.

MITZ VAH
MITZ VAH est le chara-designer du manga Moi, quand je me réincarne en Slime.

Milan Morales