Kengan Ashura
Scénariste : Sandrovich Yabako
Dessinateur : Daromeon
Editeur: Meian
Résumé :
Établissement particulièrement réputé mais ouvert à des élèves de tous horizons, l’académie Kôyô, fondée la 33e année de l’ère Meiji (1900), est la première université pour filles du Japon. Elle est dirigée de génération en génération par la famille Sôryûin. Elle totalise 577 victoires pour 189 défaites.
Avis :
Le quatrième tome de Kengan Ashura commence par la rencontre entre Ohma et le disciple de l’homme qui a tué son maitre, Niko (vu qu’il utilise le style « Niko » dans ses combats). L’auteur nous montre une autre facette de Setsuna, que l’on croyait être un monstre au sang-froid plutôt beau gosse. On le découvre complètement pervers… Le choc !
La petite troupe composée du président du groupe Nogi et de son nouveau champion ainsi que de Kaede, Ohma et Yamashita sont prêts à embarquer sur un énorme paquebot en route vers le tournoi. Seulement, Ohma, Kaede et Yamashita, n’ayant pas reçu d’invitation, se retrouvent sur un deuxième bateau, « l’exterminateur ».
Bon, en voyant cela, on comprend de suite ce qui se passera une fois rentré à l’intérieur !
En effet, le premier combat de sélection commence pour les moins fortunés. Une sélection de 5 vainqueurs pourra participer au grand tournoi, pas un de plus.
Cette partie du récit nous permet d’apprécier la complicité qui se crée entre Kaede et Ohma, cette dernière se retrouvant coincée au beau milieu de l’arène. On peut, sans trop se tromper, envisager une histoire romantique à venir entre ces deux-là…
Nous découvrons de nouveaux personnages qui auront certainement une tonne de secrets à nous dévoiler au fur et à mesure de l’avancée du scénario. Dont Rin Kushida, la nouvelle secrétaire choisie par le président Nogi.
Encore une fois, Sandrovich Yabako disperse dans les différents tomes, çà et là, des éléments qui se rassembleront pour former des histoires parallèles à la quête d’Ohma. De quoi renouveler sans cesse notre attention !
On comprend de mieux en mieux les intentions du président. Avec déjà deux champions travaillant pour lui, même indirectement, on apprend qu’il a également fait de Rihito le président d’une association pour laquelle il se porte lui-même champion. Cela fait donc trois pions pour lui permettre de gagner ce tournoi. C’est un combat qui ne se dispute pas que sur le ring et tous les coups sont permis afin mettre un maximum de chance de son côté pour remporter la victoire. Les autres en faisant autant également !
L’auteur arrive à nous surprendre assez souvent, car même dans les moments forts où un personnage est au plus haut de son charisme, et bien non, après avoir tourné la page, on se retrouve avec une scène qui nous choque (et nous fait rire…). Le découpage des scènes est vraiment très bon et la lecture est fluide. Tout s’imbrique parfaitement et nous passons un très bon moment de lecture.
On pourrait penser que Kengan Ashura est un manga de baston pour la baston, mais non, il y a réellement un scénario recherché et bien construit derrière cela. On sent l’implication des trois personnes qui y travaillent et c’est vraiment du bon boulot !
Comme d’habitude Daromeon démontre que son talent va en s’améliorant. Certaines poses statiques ou grossières qui pouvaient m’interpeller auparavant n’ont plus lieu d’être à présent. Nul doute qu’avec une évolution pareille en quatre tomes, la suite ne sera que plus belle !
C’est donc un coup de cœur, non pas pour ce tome-ci, qui est toutefois très prenant. Mais surtout, pour ce début de série qui a réussi à m’embarquer totalement dans son monde !