Série: The Heroic Legend of Arslân #5
Auteurs: Hiromu Arakawa, Yoshiki Tanaka
Editeur BD: Kurokawa
Une chronique Manga: Génération BD
Résumé du livre :
La traque du prince Arslân est désormais menée par le redoutable Homme au masque d’argent en personne. Dans la fuite, Narsus est séparé du reste de la troupe. Il va faire la connaissance d’Alfrid, l’héritière d’une longue lignée d’habiles voleurs. Narsus va déployer tous ses talents de stratège pour faire face aux forces du mal qui fourbissent leurs armes et pour gérer cette jeune fille au caractère bien trempé.
Avis :
The Héroic Legend of Arslân, de son vrai nom Arslân Senki, est une adaptation d’une saga de romans de Yoshiki Tanaka débutée en 1986 au Japon où le quinzième volume paraitra bientôt. Une adaptation animée de cette saga a également été créée.
Yoshiki Tanaka a laissé l’adaptation en manga aux bons soins de Hiromu Arakawa, qui n’est autre que l’auteur de Full Métal Alchemist et Silver Spoon. Ce qui laisse présager le meilleur !
Tous les tomes qui ce sont succédés jusqu’à présent sont à la hauteur de nos espérances. Le tome 5 ne déroge pas à la règle…
Même si le titre de cette saga est The Héroic Legend of Arslân, il n’est en fait qu’un personnage parmi tant d’autres dans cette épopée comparable à Game of Thrones. Chaque personnage a son histoire et son désir propre, pour finir par former une partie d’un tout d’une plus grande ampleur. On en découvre de plus en plus au fil des tomes. De nouvelles personnes font encore leurs apparitions, comme Alfrîd, la fille de Heyrtâsh, chef du clan Zott, et les hommes mystérieux utilisant le Gârdaq, la magie des sols et louant le grand Roi-Serpent Zahâk. Ces derniers auront certainement leurs rôles à jouer dans le prochain tome car nos héros finissent par arriver au Mont Demavand, la montagne maudite où le sort du terrible Roi-Serpent fût scellé il y a trois cents ans…
L’histoire se veut cruelle et triste, il s’agit ici d’une guerre Sainte, et qui dit guerre Sainte dit meurtres au nom de leur Dieu, cette saga reste pour le moins sanglante, il n’y a pas de place pour la gentillesse dans les combats. Pourtant, quelques passages font sourire. La rencontre de Narsus et Alfrîd ou encore les attitudes de Ghisqâr lors de son conflit avec l’Archevêque Bodin…
Hiromu Arakawa, manie actions et intrigues à merveille, on ne s’ennuie pas en lisant ce manga. Les scènes d’actions sont vives et bien dessinées grâce au talent de Yoshini Tanaka. Le dessin est fluide, les attitudes bien explicites. Un seul bémol, trop peu de décor et beaucoup de cases blanches, grisées ou noircies comme simple fond.
En somme, un très bon tome encore pour ce manga ! Vivement la suite !
Mache