L’histoire du #06 en quelques lignes…

Chapitres 31 à 36

La vérité sur les expériences menées dans le mystérieux labo n°5 est désormais connue : le but ultime était de créer une pierre philosophale dont la matière première était des humains et dont l’effet collatéral était d’associer une âme à une armure….   

Plus inquiétant encore : il semblerait bien certains hauts-gradés de l’armée soit liés à cette sombre & mystérieuse organisation qui n’hésite pas à se débarrasser de ses propres scientifiques une fois son but atteint !

Une « Perfect » Edition…

Un mot tout d’abord sur ce fantastique travail de réédition orchestré de main de maitre par l’éditeur Kurokawa :

J’ai la chance (…) d’être complètement passé à côté de cette série lors de son arrivée en nos contrées à l’époque ; je n’ai pas non plus saisi le rebond lors de sa réédition en volume double ; ce n’est donc que lors de ce 3^ème passage du train « FullMetal » que j’ai été embarqué dans ce gigantesque convoi. 

Oui, je trouve que c’est une chance, car je découvre tout cet univers au-travers d’une édition réellement augmentée et luxueuse.  Grand format sur les planches, dont certaines colorisées, un grammage de papier totalement premium, une parution bimestrielle rendant l’attente du volume suivant tout à fait acceptable…  avec en plus une réelle volonté de remise en avant de cette série pour ses 15 ans (le HS chronicle, l’Artworks récemment édité…).

Reste vraiment cette jaquette que l’on doit déplier complètement pour pouvoir en apprécier l’esthétisme réel (encore que la cover de ce tome-ci soit bonne)…

N’en jetez plus, la coupe est pleine : si j’avais eu l’ancienne édition, je l’aurais assurément revendue pour cette « Perfect » édition (comme je l’ai fait pour les Dragon Ball, à la sortie de la Perfect Edition aussi).

Ce qu’on en a pensé…

Hiromu Arakawa a donc dans ce volume clôt son Arc sur le Laboratoire n°5 et a parfaitement réussi sa plantation de nouvelles énigmes : le complot dans la plus haute sphère du pays prend racine, on apprend l’existence d’Homonculus capable de vieillir et d’une famille d’immortels créée par un énigmatique « Père » maintenu artificiellement en vie mais dont la cruauté est sans égale !

Ce volume est à voir comme un tome de transition ; si son histoire principale n’évolue guère, les bouleversements annexes nous sont la promesse d’une suite qui risque d’être tout simplement haletante !  Pas non plus de grands combats (comme dans le #5), mais la mangaka parvient à distiller de-ci delà et avec parcimonie une atmosphère qui s’assombrit de plus en plus… et nous offre en même temps de nouveaux personnages : certains lumineux comme la petite alchimiste May Chang, d’autre délicieusement fourbe tel le prince Lin Yao…

Au niveau construction scénaristique, on a été littéralement estomaqué par le rassemblement des 3 petites histoires secondaires qui se déroulaient sur des chemins tranquilles en une seule confrontation génialement dramatique, ponctuée par la mort d’un certain officier de la main du Colonel Mustang lui-même !  On n’a absolument rien vu venir du tout !  Wawww !  Bon, on pressent que cet officier n’est pas « réellement » mort (ça nous retournerait bien trop le cerveau de savoir qu’un tel héros de guerre soit un BigBad dans l’histoire !), mais on n’en saura pas plus dans ce tome…

Réellement, la force de ce manga ne réside pas dans son graphisme, peu détaillé bien que vif et compréhensible, mais bien dans ses personnages et dans les ambiances : on passe très vite du chaud au froid, au fil des rebondissements !

Le Volume 07 de cette Perfect Edition sera dans nos rayons début Juin 2021 ! 

Pour en savoir plus sur l’auteure…

Hiromu Arakawa (son vrai prénom est Hiromi) est une mangaka japonaise.  Après avoir épaulé ses parents à la ferme durant 7 années, la jeune femme se rend à Tôkyô où elle devient l’assistante de Hiroyuki Eto jusqu’à la parution en 1999 de « Stray Dog », une nouvelle qui lui permet de remporter le 21th Century Gangan Award.

En 2000, elle se lance dans « Totsugeki tonari no Enikusu », une parodie relatant sa relation avec son éditeur, puis s’essaie à un nouveau genre avec le manga futuriste « Shangai Yômakikai » (2000+2006).

Néanmoins, c’est avec « FullMetal Alchemist » sorti en 2001 que Hiromu Arakawa devient célèbre.  En effet, l’œuvre connait un succès immédiat qui lui vaut d’être adaptée en 2 séries animées.

Parallèlement, elle s’attaque en 2007 à une seconde série « Hero Tales » qui durera 3 ans, avec Huang Jin-Zhou au scénario, et se lance dans un manga autobiographique, « Nobles paysans » (2009-2018).

Deux ans plus tard, elle signe « Silver Spoon » -un manga se déroulant dans un lycée agricole- tandis qu’elle mène de front depuis 2013 « The Heroic Legend of Arslân », l’adaptation en manga du roman d’heroic-fantasy de Yoshiki Tanaka…