Les 7 Ninjas d'Efu
Dessinateur : Takayuki Yamaguchi
Editeur: Meian
Résumé :
Taeyang, jalousée par les autres femmes du château, entre dans la confidence du seigneur qui l’a enlevée : ce dernier fomente une rébellion contre Ieyasu Tokugawa. Cependant, pour y arrive, il aura besoin de l’armure de Shingen Takeda, la forteresse humaine connue sous le nom de Burokken. L’histoire continue grâce aux aventures de Sôji Okita...
Avis :
Dans le cinquième tome, un nouvel arc sur l’esclavage des coréens après-guerre commençait. Taeyang était enlevée par le seigneur du château, Yorimizu Suwa. Ce dernier cherche à créer une rébellion contre les Tokugawa en comptant s’emparer de la forteresse humaine Burokken.
Tayeng n’a ici que le rôle de catalyseur. En effet, le seigneur désire ardemment que Bouddha lui apparaisse dans le but que Burokken lui obéisse mais rien n’y fait. Il demande donc à la serf d’essayer, elle qui a déjà vu Bouddha de ses propres yeux (ce qu’il ne sait pas c’est que c’était un tatouage dessiné sur le dos de son ami Tsumugu). Bien entendu, elle y arrive avec brio !
Malheureusement, son esprit est dès lors remplacé par celui du concepteur de la forteresse de l’armée de Takeda, Kansuke Yamamoto. Il est clair qu’il a décidé de ne plus obéir à personne… Il s’enfuit donc avec Burokken dans le corps de Teya, détruisant le village au passage.
Considérant que les hommes ne savent pas voir l’infiniment grand, ils considèrent la destruction de leur village comme une catastrophe causée par les immigrés qui les ont maudits. S’en suit alors un carnage des serfs par les villageois, avec l’aide de la garde.
En lisant ces pages, on comprend à quel point le rôle des serfs était plus bas que celui d’esclaves. Les villageois étant utiles au fief grâce aux impôts, ils étaient bien plus importants que les immigrés qui n’avaient pas d’état civil. Juste bons à êtres des défouloirs pour les villageois qui, une fois toute leur rage expulsée, retourneront travailler à leur dur labeur… C’est là que Tsumugu fusionne avec l’Onikage et devient le 6e ninja d’Onshin : Muki. C’est la fin d’un cycle.
Le nouveau cycle qui commence est celui des guerriers légendaires et des démons. Pendant deux chapitres, nous allons suivre Sôji Okita, le loup de Mibu maniant son sabre, Kiku-Ichimonji. La première année de l’ère Meiji, il disparu mystérieusement. Apparemment, il aurait voyagé dans le temps…
En bref, dans Les 7 Ninjas d’Efu, il est toujours compliqué de suivre tous ces faits, personnages et époques différents. On s’y perd parfois, beaucoup… J’ai dû relire plusieurs fois certains passages pour comprendre. Le scénario continue son chemin nous emmenant à droite, à gauche au gré du vent et je ne vois pas réellement où sera la finalité de cette série. Les dessins sont toujours très détaillés et gores à souhait… C’est toujours du très bon travail.
Toutefois, cette série reste pour les plus aguerris d’entre nous …