Précédemment dans Demon Slave…

Un jour, de mystérieuses portes dimensionnelles font leur apparition en plusieurs endroits du Japon.

Ces portes donnent accès à un monde extra- dimensionnel appelé « monde de Mato », ou seules les femmes peuvent acquérir un pouvoir spécial en mangeant un fruit appelé « pêche de Mato ».

Ces pouvoirs sont essentiels pour repousser les attaques des démons habitant ce monde. C'est pour les terrasser que furent créés les « escadrons anti-démons ».

Alors que Yûki s'est perdu dans le monde de Mato, Il va faire la connaissance de la ravissante Kyôka Uzen, commandante du 7e escadron anti-démons. 

Grâce au pouvoir de celle-ci, Yûki peut libérer la puissance cachée en lui et battre ses adversaires. Yûki s'est retrouvé à travailler comme concierge et homme à tout faire au quartier général du 7^ème escadron.

Avec la défaite de Küsetsu, les Yarajin décident de modifier leur stratégie et font appel à des « disciples » des humaines rendues plus puissantes grâce aux pouvoirs des Yarajin, afin d'attaquer simultanément tous les quartiers généraux des escadrons antidémons !

Konomi, la commandante du 1ª escadron affronte Yumeji Shimomura, ancienne commandante du 7° escadron et réussit à la vaincre grâce à Yûki. Kyôka décide de poursuivre et capturer Yumeji afin de récupérer des informations essentielles sur l'ennemi, mais...

Alors que tous les escadrons sont pris sous les feux ennemis, comment va réagir Ren Yamashiro, la commandante Suprême ?

 L’histoire de ce 13^ème tome, en quelques lignes…

Chapitres 98,5 à 106

Après avoir réussi à défaire l’ancienne commandante du septième escadron, Yumeji, Kyôka

Du côté du quartier général des escadrons, la commandante suprême Ren Yamashiro rapidement annihiler ses assaillants et porte elle-même secours à la commandante du troisième escadron, en grande difficulté sur le champ de bataille. 

De cette manière, l’offensive générale des Yarajins fut totalement repoussée. 

Profitant de cette victoire, les escadrons anti-démons, contre-attaquent immédiatement mais la commandante suprême tombe dans un piège ourdi par la déesse Shikoku et sa disciple Jôryû…  Ren et Yûki parviendront-il à se sortit de ce guêpier ?  Rien n’est moins sûr…  

Ce qu’on en a pensé…

Ça y est : avec ce tome, ce manga de type « Seinen Ecchi » passe le cap des 100 chapitres.  Avec des hauts et des bas, on vous avoue qu’on a un petit plaisir coupable vis-à-vis de cette série hyper-sexualisée (comme toutes les œuvres de Takehiro) ; Il faut reconnaitre qu’au gré des chapitres, notre scénariste à plus ou moins bien réussi à équilibrer son récit en oscillant continuellement sur la ligne de crète entre le Fan service sexy et les séquences de combats parfois bien originales.  

Il a réussi aussi à s’adjoindre d’un dessinateur (Yöhei Takemura) proche de son style graphique (relisez la série où Takahiro officiait à la plume et au crayon !) et comprenant intuitivement ses souhaits narratifs et stylistiques.

Ce duo fonctionne très bien ensemble et ce 13^ème opus ne déroge pas à la règle, nous offrant notre lot de combats et de récompenses.  

Pour illustrer au mieux le plaisir que Takahiro prend avec ce manga, voici justement ce qu’il dit à ce propos : 

« Je n’utilise pas les mêmes parties du cerveau lorsque je crée une scène d’action et une scène de récompense.

J’apprécie ces moments de détente où je réfléchis à une scène de récompense après avoir représenté une bonne scène d’action où l’ennemi se prend une raclée.

C’est un peu l’impression que l’on ressent en mangeant un chou à la crème juste après une soupe Ramen bien épicée. »

Et comme d’habitude, le lecteur est laissé sur une fin de tome haletante (voire mortelle cette fois-ci)…. Vivement le #14 (pas encore de date pour sa sortie française, en sachant qu’au Japon, le #15 vient de sortir…)

Pour en savoir (encore) + …

Takahiro a commencé sa carrière comme scénariste de jeux vidéo chez InterArt. Depuis 2006, il est scénariste de plusieurs mangas, dont le célèbre Red Eyes Sword et les séries situées dans le même univers Red Eyes Sword Zero et Blue Eyes Sword. Devant le coup d’arrêt envoyé par son éditeur historique sur cette dernière série, notre mangaka se consacre désormais pleinement à Demon Slave.

Yôhei Takamura est un mangaka japonais, il travaille souvent en binôme et se charge du dessin. En 2007, il remporte la 74e édition du prix Tezuka avec son manga Meg Ryan no kimi et fait ses débuts dans le magazine Jump SQ. Parmi ses œuvres, on cite également I-Revo: Ice Revolution (sur un scénario de Aya Tsutsumi), Yae no Sakura (sur un concept de Mutsumi Yamamoto) et enfin cette série, Demon Slave.

Milan Morales