Demon Slave
Dessinateur : Yôhei Takemura
Scénariste : Takahiro
Traducteur : Pierre Giner
Editeur: KurokawaPrécédemment dans Demon Slave…
Un jour, de mystérieuses portes dimensionnelles firent leur apparition dans plusieurs endroits du Japon.
Ces portes donnent accès à un monde extradimensionnel appelé monde de Mato. Dans ce monde, seules les femmes peuvent acquérir un pouvoir spécial en mangeant un fruit appelé « pêche de Mato ».
Ces pouvoirs sont d'ailleurs essentiels pour repousser les attaques de démons habitant ce monde. C'est pour les terrasser que furent créés les « escadrons antidémons».
Alors que Yûki s'est perdu dans le monde de Mato, il va faire la connaissance de la ravissante
Kyôka Uzen, commandante du 7e escadron antidémons. Kyôka s'adressa alors à Yûki en lui disant : « Tu es désormais mon esclave. »
Grâce au pouvoir de celle-ci, Yûki put alors libérer la puissance cachée en lui et lui permettre ainsi de battre ses adversaires.
Yûki s'est retrouvé à travailler comme concierge et homme à tout faire au quartier général du 7e escadron.
Afin de se préparer aux affrontements futurs, le 7e escadron teste les différents pouvoirs de Demon Slave.
Malheureusement, lors d'une bataille, Yûki est attaqué et fait prisonnier par un Shüki à forme humaine. Pour le libérer, les 6º et 7€ escadrons décident d'unir leurs efforts.
Yûki retrouve Aoba, sa sœur qui avait été portée disparue. Elle est entourée par Koko et Naon qui, comme elle, avaient aussi disparu dans le monde de Mato.
L’histoire du #05 en quelques lignes…
Chapitres 31 à 39
Le temple Onmyôtyô, où l’on étudie les filles ayant mangé une pêche de Mato ne recule devant aucune expérience pour découvrir comment obtenir le fantastique pouvoir des jeunes filles démones. Après avoir réussi à s’en échapper, Koko, Naon et Aoba ont regagné le monde de Mato, loin des humains.
Repliées sur elle-mêmes, les 3 filles n’ont qu’un seul but : détruire ce temple de tortures et libérer les autres cobayes !
Yûki, apprenant cela, décide d’en parler aux commandantes des escadrons, mais ce sera peine perdue : la haine entre les 2 camps est bien trop enracinée…
Ce qu’on en a pensé…
Une fois les révélations faites, tout le reste du manga (ou presque) n’est qu’une gigantesque triple bastonnade !
Grâce aux dessins hyper-dynamiques de Yôhei Takemura, Takahiro injecte dans ces chapitres tout ce qu’il aime, à savoir mettre en valeur des scènes de combats où les filles se dénudent tout en se enchainant les combos les plus fous visuellement parlant ! Néanmoins, il ne fait jamais tomber son œuvre dans le simple hentaï ; il parvient à revisiter ce qu’on appelle un « Harem Manga » en donnant du corps à ses personnages mais aussi à son scénario !
Bon, soyons cependant honnête : il va parfois un brin trop dans le style « gros flingue qui dézingue à tout va » : le coup spécial « plein de pistolets qui surgisse de la coiffure d’Imari et qui tire tout azimut… Wtf ?
Au moins, le pouvoir de sa sœur qui lui permet de remonter le temps de 5", s’il n’est pas inédit, est lui très bien mis en scène.
Pas d’autres avancées majeures donc, si ce n’est lors du twist final où apparait enfin l’être qui tirait les fils dans la pénombre des grottes de Mato…
Un cinquième volume sans grande surprise donc, on espère bien mieux dans le suivant (parution prévue début avril 2022)
Pour en savoir (encore) + …
Takahiro a commencé sa carrière comme scénariste de jeux vidéo chez InterArt. Depuis 2006, il est scénariste de plusieurs mangas, dont le célèbre Red Eyes Sword et les séries situées dans le même univers Red Eyes Sword Zero et Blue Eyes Sword. Il se consacre désormais à sa nouvelle série Demon Slave.
Yôhei Takamura est un mangaka japonais, il travaille souvent en binôme et se charge du dessin. En 2007, il remporte la 74e édition du prix Tezuka avec son manga Meg Ryan no kimi et fait ses débuts dans le magazine Jump SQ. Parmi ses œuvres, on cite également I-Revo: Ice Revolution (sur un scénario de Aya Tsutsumi), Yae no Sakura (sur un concept de Mutsumi Yamamoto) et enfin sa toute nouvelle série Demon Slave.
Milan Morales