Avis :

Voici venu le septième et dernier volume de Dans l’ombre de Creamy, ce spin-off mettant en scène l’histoire de Creamy Mami du point de vue de sa plus grande rivale, Megumi. Cet ultime volume de la série se base sur l’OAV « Long Good-Bye » considéré comme l’épilogue du dessin animé. Il n’apporte pas réellement de plus pour les connaisseurs de la série, mais fera son job pour les néophytes.

Deux ans se sont écoulés depuis laque Creamy est partie. Megumi est redevenue la star numéro un de Parthenon production et s’est fiancée avec Shingo, son amour de toujours. Malheureusement, la disparition soudaine de Creamy fait qu’elle reste encore vive dans les mémoires, et Megumi, bien qu’amoureuse, sait qu’elle devra faire avec, car Shingo ne peut s’empêcher de penser à elle…

Megumi sera la vedette du film que lui a écrit Kidokoro. Seulement, cette histoire fut créée pour deux rôles féminins. Qui jouera le second personnage ? Évidemment, Creamy réapparaitra comme par magie et prendra cette place qui devait, à la base, être pour elle.

Emi Mitsuki montre ici une Megumi qui a pris de l’âge et de la maturité. Elle accepte que certaines choses ne puissent pas être totalement comme elle le voudrait. Elle accueille également le retour de cette jeune fille qu’elle voit comme sa rivale, mais  qu’elle considère comme la personne qui aura fait changer les choses. Celle qui les aura aider à comprendre leurs réels sentiments et à trouver leur place… Cette acceptation face à ses doutes vient du fait qu’elle se fait confiance et a désormais foi en son compagnon.

La relation entre les deux femmes évoluera positivement jusqu’à devenir de l’amitié. Megumi n’étant pas dupe depuis le début quant à la vraie identité de Creamy, cette dernière la prendra encore plus sous son aile et la remerciera de ce qu’elle a fait pour elle…

De son côté, Kidokora totalement in love de Megumi, va, tout au long de ce tome, avoir du mal à cacher l’amour qu’il lui porte. Une rivalité suggérée (car son amour est clairement à sens unique) va donc s’installer entre Shingo et lui.

Cette fin semble tout à fait adaptée à l’animé de base. Tout est bien qui finit bien. C’est le principe même de Creamy Mami. A part Megumi, personne ne se pose trop de questions sur le pourquoi du comment Creamy apparait et disparait ainsi. C’est un fait qui aide le développement de l’histoire, sinon cela demanderait plus d’explications et plus de temps à la narration… Le charme de la série reste là, sans plus, mais sans moins également.

C’est donc un bon spin-off pour les adeptes du genre…