Précédemment, dans « The Elusive Samurai »…

1333, Kamakura. Au terme d’une insurrection, Hôjô Tokiyuki, jeune garçon dont le destin était d’hériter du shogunat, perd tout : sa famille, sa ville natale, les partisans de son clan…
Dernier survivant de sa lignée, il devient alors le fugitif le plus recherché de la région.
Mais heureusement, Tokiyuki a un don particulier pour survivre : la fuite. Son histoire est celle de l’errance, de la dissimulation et de la reconquête.

Ainsi commence la vie tumultueuse de l’insaisissable prince samouraï !

L’histoire de ce 7^ème tome, en quelques lignes…

Chapitres 53 à 61

Année 1335, la capitale Kyoto

Dans moins d’une semaine, la grande guerre devra débuter.  Pour préserver la vie de l’héritier légitime, le stratège Suwa Yorishige l’a envoyé se cacher avec ses amis au cœur même de l’ennemi : dans la capitale !

Le hasard fera qu’ils se lieront d’amitié avec Mima, la fille du sombre Sasaki Dôyo, proche conseiller de Takauji avec qui ils visiteront la cité.

Dans l’ombre des palais par contre, les rebelles mettent au point le régicide de l’Empereur, qui plongera la capitale dans le chaos.  A ce moment, Tokiyuki devra très vite prendre la fuite ; c’est lors du repérage du chemin à prendre dans les petites ruelles de la capitale que nos jeunes conscrits rencontreront Kunoki Masashige, véritable Dieu de la guerre et proche de l’Empereur !  Contre toute attente et afin de parfaire son Art de la fuite, Tokiyuki prendra conseil auprès de celui a mis l’Art de la fuite au cœur de toutes ses stratégies !

Le grand jour est arrivé, que l’assassinat de Takauji et de l’Empereur débute !

Ce qu’on en a pensé…

Dans ce manga, on a toujours l’impression que son mangaka, Yusei Matsui, nous entraine dans une inexorable fuite en avant, que nous suivons les traces du jeune seigneur orphelin de guerre marchant à reculons vers son destin. 

C’est très déroutant de voir se déployer au fil des chapitres des stratégies guerrières centrées sur … la fuite !?!

Néanmoins, la confrontation entre l’incroyable Takauji et Tokiyuki se révélera à la hauteur de nos attentes, et suffisamment pensée en amont de l’histoire pour qu’elle marque les esprits, même si elle fut très courte.

Lors de notre précédente chronique, nous regrettions amèrement le côté « professoral » que l’auteur donnait à sa série, alourdissant incroyablement sa narration.  Point de tout cela aujourd’hui : Yusei Matsui nous amène droit sur l’insurrection attendue depuis 7 tomes et -si les explications sur les stratégies sont évidemment omniprésentes- on ne s’ennuie plus du tout lors de la lecture de ce volume ! 

Les choses sérieuses débutent donc, vivement le 8^ème tome !

Milan Morales