Précédemment, dans « The Elusive Samurai »…

Hojo Tokiyuki, qui était censé hériter du shogunat de Kamakura, perd tout - sa ville natale et sa famille - suite à l'insurrection soudaine organisée par Ashikaga Takauji. Tokiyuki a accompli sa mission de minimiser les pertes au sein du parti de Hoshina, qui s'est soulevé face à l'administration tyrannique du légat.

Il est en effet parvenu à évacuer Hoshina et ses partisans. Mais quelque temps plus tard, le gouverneur Ogasawara Sadamune, qui nourrit des doutes sur sa réelle identité, le convoque à sa résidence.

L’histoire de ce 5^ème tome, en quelques lignes…

Chapitres 26 à 34

Années 1334 & 1335, province de Kamakura

Tokiyuki, en proie au tir nourri de questions acérées du gouverneur, lui renvoie flèche pour flèche, en développant son don de l’esquive… verbale !  Néanmoins, si le nouveau talent de notre jeune prodige en fuite est sans faille, qu’en sera-t-il face à l’écoute et à l’observation fine de son visage et de son rythme cardiaque face à une question directe ?  Amusant jeu de « Questions / réponses » auquel se livrent les 2 antagonistes.

De son côté, le lunaire Yorishige prépare une contre-offensive d’envergure contre le légat qui massacre sans vergogne les anciens alliés du clan Hôjô. Pour se faire, le maitre du sanctuaire de Suwa fomente une alliance dans l’ombre avec 3 grands généraux qui lui sont fidèles depuis de nombreuses années…

Ce qu’on en a pensé…

Bon…. On n’a rien contre les profs d’histoire (non non, j’vous jure !), mais là, on a l’impression durant toute la lecture de ce volume de suivre un cours ex-cathedra d’un vieil enseignant blasé, tant ces 5 chapitres s’avèrent captivants… 🥱

Il n’y a véritablement que l’échange de flèches évoqués dans notre résumé qui vaille la peine…

Beaucoup -beaucoup !- trop de circonvolutions qui n’amènent au final… nulle part. (Une parmi tant d'autre, mais qui nous a bien énervé : on apprend la mort d’un personnage important, ça pleure, puis on tourne la page et… il est de retour en disant qu’il est immortel)…

L’explication du feu bouillonnant dans les veines du Général Unno nous aura au moins permis d’esquisser un sourire, bien que là encore la justification soit un poncif éculé (le guerrier garde en lui son énergie sexuelle pour la transformer en explosivité et agressivité).

Il est grand temps  pour Yusei Matsui (auteur quand même du superbe « Asssassination Classroom » !) de réoxygéner son idée de départ car dans ce tome, on tourne vraiment en rond…

Milan Morales