Dai Dark
Dessinateur : Q. Hayashida
Editeur: Soleil
Résumé:
Sanko Zaha, un ado qui adore les spaghettis, voyage dans les ténèbres de l'espace infini. On raconte que ses os exauceraient n'importe quel souhait. C'est pourquoi les pires malfrats de l'univers veulent lui faire la peau ! Heureusement, toujours accompagné d'Avakian, son fidèle compère, il n'hésitera pas à désosser gaiement tous ses assaillants.
Avis :
La nouvelle série Dai Dark dont le premier tome est paru chez Soleil Manga marque le retour de Q. Hayashida, l’autrice culte de Dorohedoro. En cours au Japon depuis 2019 dans le magazine Gessan de Shôgakukan, cette dernière compte 4 volumes à ce jour.
Pour sa sortie chez nous, les éditions Soleil ont créé une jaquette double. La première, cartonnée, représente notre héros et ses fameux spaghettis boulettes. Une autre jaquette transparente vient se juxtaposer à celle-ci pour qu’il revête sa peau de ténèbres (son costume des ténèbres).
Dorohedoro était déjà une pépite en son genre dark fantasy à l’univers complètement barré, parsemé d’humour délirant. Nous attendions cette nouvelle série avec impatience et nous ne sommes pas déçus !
Dès les premières pages, nous sommes replongés dans l’univers que nous aimions tant. Le graphisme si particulier, noir et glauque à souhait, en contradiction avec ses personnages aux allures d’enfants sages. Les costumes, l’ambiance, tout y est !
Pourtant, ceci n’est pas une suite, le scénario est autre, bien que la magie fasse, encore une fois, partie intégrante de l’histoire.
Nous nous retrouvons dans l’univers de l’espace. Sanko Zaha, le héros, est un jeune homme aux pouvoirs particuliers. Ses os détiendraient le pouvoir d’exaucer les vœux… Accompagné de son fidèle Sakadoh, il tentera d’échapper à ceux qui aimeraient mettre main basse sur son corps.
Tenter d’échapper c’est un bien grand mot, car lorsqu’on lit ce volume, on se rend bien compte de son insouciance par rapport à tous ceux qui n’en veulent qu’à ses os. Il est bien plus fort et puissant qu’eux et cette situation l’embête plus qu’elle ne lui fait peur…
Alors, rien que le fait que son sac à dos soit en fait un personnage à lui tout seul est une idée qui paraît totalement barge, mais ça fonctionne !
Entre gags grotesques en tous genres et une nonchalance totale, on passe un très bon moment de lecture complètement immergé dans cet univers. Pour ceux qui le liront, on a bien ri avec l’histoire du spaghetti boulettes et l’invention du sand-spabou (sandwich aux spaghettis boulettes).
Ce premier volume renferme donc un condensé de petites histoires drôles et loufoques dans cet univers totalement barge que seule Q. Hayashida peut nous concocter. Un vrai régal !
Pour lire un extrait : ici !