Radiant
Dessinateur : Tony Valente
Editeur: Ankama
Résumé :
Alors qu’Ocoho, Diabal et Lupa Lycco tentent de retrouver les domitors pour libérer Mélie, Grimm, en échange d’une entrevue avec Adhès, accepte de libérer Seth de l’Inquisition. Mais dans les geôles de Bôme, affaibli par l’argent noir, le jeune cornu a bien du mal à contenir les Némésis claustrés en lui…
Avis :
Les délais d’attente sont toujours longs pour un volume de Radiant. Six mois pour ce seizième tome, mais cela en vaut toujours la peine…
Le temps de se remémorer ce qui s’était passé précédemment et nous voilà repartis dans cette histoire aussi merveilleuse graphiquement que scénaristiquement !
Après l’attaque de Bôme, Mélie est captive des domitors. Doc est toujours à l’académie des inquisiteurs et Ocoho se retrouve avec Lupa et Diabal. Seth est enfermé dans la tour la plus gardée de Bôme, les némésis qu’il a claustrés en lui épuisent ses forces. Dragunov, quant à lui, tente de raisonner Torque afin de le libérer. Ce dernier entame alors un combat qui pourrait lui être fatal…
Encore une fois, l’action se joue sur plusieurs plans en fonction des personnages. La lecture reste fluide et nous n’avons pas le loisir de nous embêter. Ce volume se focalise sur la réelle place de certains personnages, dont celle du prince Verone. L’auteur nous montrera qu’il n’est qu’un simple enfant qui a dû survivre avec ce qu’on lui a enseigné. D’où vient-il ? Pourquoi est-il ainsi ? Sa relation avec Doc va l’aider à s’émanciper…
Mélie sera également à l’honneur, son infection, la façon dont sa famille la traitée par le passé. Les domitors lui permettront peut-être de se sentir vraiment à sa place parmi eux…
Ce volume se veut vraiment mélancolique et profond. Mais ce n’est pas la première fois que Tony Valente nous prend par les sentiments. Et cela fonctionne. On éprouve de l’empathie pour ses personnages.
L’évasion de Seth comportera moult péripéties et nous nous accrocherons à notre lecture jusqu’au final qui nous laissera, une fois n’est pas coutume, sur notre faim.
On pourrait se dire qu’avec le temps, l’action commencerait à manquer ou que le scénario tournerait en rond comme le font bon nombre de séries. Mais malgré un seizième tome et une histoire loin d’être à sa fin (on l’espère), Tony Valente réussit la prouesse de faire encore mieux. Sans parler des graphismes à couper le souffle !
Une série qui se laisse désirer, mais qui en vaut tellement le coup ! C’est encore une fois, un grand coup de cœur !