Avis :

Qu’il me plait de découvrir à chaque fois la merveilleuse cover d'un tome de Radiant.  Tony Valent est passé maitre dans les jeux d’ombre et lumière et nous offre encore un magnifique dessin représentant Mélie pour ce treizième tome.

Encore une fois, rien à redire sur les talents de dessinateur de l’auteur qui nous gratifie de beaux décors, superbes actions bien mises en scène et attitudes des personnages explicites.  Tout y est pour que nous comprenions aisément le scénario et qu’il nous fasse passer le plus clairement possible la dynamique de son histoire.

Quelle dynamique d’ailleurs ! 

Ce tome se lit assez vite, sans avoir le temps de s’ennuyer.  Entre Seth essayant d’échapper aux inquisiteurs et surtout un certain Adriel, l’intervention du roi de Bôme durant son arrestation, sa rencontre avec Dragunov, les explications sur le statut de converso (infectés travaillant en tant qu’inquisiteurs suite à un acte héroïque), Mélie et Ocoho enfermées dans le chaudron du vieux Yaga, les souvenirs d’enfance de Mélie chez les viqueens… Le tout raconté de façon totalement fluide.  Chapeau bas l’artiste.

L’intrigue ne bat aucunement de l’aile et l’auteur se permet de revenir sur des éléments tels que le combat entre Seth et Konrad.  Seth vivant mal le fait d’avoir tué quelqu’un, même si cette personne était une vraie crapule.  L’auteur nous rappelle également que Piondo, même si on ne le voit plus, est toujours bien à sa recherche.  Adriel, cet inquisiteur à sa poursuite étant habillé comme lui, Seth se pose de plus en plus de questions…

La révélation du souvenir de Mélie avec sa soeur était une bonne chose, elle en devient encore plus attachante.  On comprend à quel point elle a souffert avec son infection et le rejet des siens.  Cette partie m’a vraiment touchée…

Le quinzième tome sortira en juin pour notre plus grand plaisir !  Rappelons que Tony Valente travaille en parallèle sur sa série du même nom qui compte déjà deux saisons (disponible sur Netflix).  Très bonne série soit dit en passant, fidèle au manga.  Il sera peut-être plus facile d’attirer un public plus jeune à aimer cette œuvre avant de découvrir la version papier.  Pour ma part, on ne remplacera jamais un bon tome fraichement imprimé. 

On le remercie de garder un si bon rythme de sortie avec le travail faramineux que cela doit lui demander !

Et ce, pour notre plus grand plaisir…