Avis :

Il est toujours plaisant de tenir un tome d’Unsung Cinderella entre ses mains. En effet, hormis le fait que l’on parle du métier d’infirmière hospitalière, Mamare Arai, l’autrice, nous fait toujours découvrir toutes sortes de situations inédites où l’on apprend beaucoup de nouvelles choses. Grâce à l’aide de son conseiller médical, Hiromitsu Tomino, chaque histoire apporte son lot d’explications claires et logiques à toutes situations.

Nous ouvrons donc ce cinquième tome en nous demandant ce que nous allons bien pouvoir apprendre aujourd’hui !

Ce cinquième tome est rempli de petites histoires courtes.

Dès le commencement de notre lecture, nous sommes placés face à la négligence de certains patients quant à la dangerosité de leurs médicaments. En effet, un médicament prescrit pour eux n’aura pas les mêmes effets sur quelqu’un d’autre, selon l’âge et leur état de santé. Il faut absolument consulter un médecin lorsqu’il s’agit de médicaments sous ordonnance qui peuvent créer pas mal d’effets secondaires… Ce n’est pas parce que le médicament vous est prescrit qu’il ne sera pas nocif pour un autre.

Parfois, les pharmaciens se heurtent à des personnes en colère lorsqu’ils sont fermes face à cette situation.

Notre pharmacienne préférée va devoir apprendre à répondre correctement à ces personnes afin de leur faire comprendre pourquoi leur comportement pourrait être dangereux. Et ce, pour que cela ne se reproduise pas. Elle prendra, encore une fois, exemple sur sa collègue Kariya, d’un professionnalisme à toute épreuve.

La deuxième histoire courte concernera Kai, un enfant hospitalisé pour son asthme. Il n’aime pas le service de pédiatrie et déteste l’hôpital ainsi que tous ceux qui y travaillent. Il ne met donc pas du sien quant à suivre correctement son traitement. Un petit aparté attendrissant sur un enfant frustré par sa faiblesse…

De plus en plus souvent, l’auteur nous permet un moment de pause dans le travail de Midori pour mettre le point sur les réflexions de son personnage principal. Que veut-elle réellement faire de sa vie maintenant qu’elle a atteint son but principal qui était de devenir pharmacienne hospitalière. Tous les gens qu’elle connait évoluent et elle se demande si elle trouvera sa propre manière d’exercer ce métier… Quel est son objectif à long terme ?

Ryu Onozuka fera alors son apparition, le temps d’une discussion autour d’un café, afin de soulager un peu ses angoisses.

Toute l’ambiance du tome semble douce malgré les récits sérieux qui nous sont présentés, grâce aux dessins de Mamare Arai qui sont tout en délicatesse. L’ambiance reste chaleureuse et belle. Les cases sont propres et claires. C’est un dessin vraiment agréable à l’œil…

S’en suit le récit de Sayuki, une jeune fille de 15 ans, joueuse de basket-ball, venue se faire opérer du genou. Elle ne veut pas prendre de médicaments « dopants » qui risqueraient de l’empêcher de participer à son tournoi national de basket. Entre alors en scène les compétences des pharmaciens du sport. Une nouvelle spécialité que nous ne connaissions pas encore…

Cette histoire apportera à Midori la conviction de ce qu’elle veut réellement faire de son métier de pharmacienne : créer une relation de confiance entre les enfants et eux. C’est en étant au contact des pharmaciens dès l’enfance que, plus tard, ces mêmes enfants continueront de leur faire confiance…

On comprend ici toutes les histoires précédentes ont un but commun : trouver la future spécialité de Midori. L’autrice nous donne ici l’évolution probable de la suite de la série…

La dernière histoire portera sur le remplacement d’une collègue du service maternité. Midori prendra sa place le temps de son congé de maternité… Une histoire qui nous laisse sur une finalité sombre et grave dont on connaitra la suite dans le prochain tome qui sortira fin de ce mois !

C’est encore un très bon tome de cette série que nous apprécions de plus en plus !