Transparente
Dessinateur : Jun Ogino
Scénariste : Jun Ogino
Editeur: Kurokawa
L’histoire de ce # 02 en quelques lignes… (selon l’éditeur)
Loin de son ancien foyer qui n'en était pas un, Aya rencontre Kana Minakami, une voisine de son âge et élève du même lycée et Shiori Nakayama, une jeune fille plus âgée passionnée de musique.
Ce qu’on en a pensé…
Un trait minimaliste n’offrant que peu d’aspérité au regard du lecteur, pas d’arrière-plan (ou alors à peine détaillé !) et peu de nuances dans la palette du Noir & Blanc…. Sans autre explication, voici qui risque bien de faire fuir le lecteur intéressé mais ignorant tout de ce manga !
Pourtant et à notre corps défendant d’amateurs de mangas mais éduqué à la sauce franco-belge (on adore les cases détaillées mais en même temps lisibles !), les planches aérées de Jun Ogino permettent une lecture où l’on ne s’attarde que sur le message du mangaka et non son dessin. Mieux même, ce jeu de contraste entre le noir et le blanc nous rappelle la fameuse symbolique d’équilibre entre le Ying et le Yang, créant ainsi une atmosphère où l’on bascule rapidement d’un côté ou de l’autre en fonction des émotions des personnages… Rarement, j’ai aimé ce style d’épuration excessive dans un manga. En voici donc le parfait contre-exemple !
Dans ce volume, Aya apprend donc à se reconstruire, à s’ouvrir aux autres, tout doucement tel un coquelicot, elle va s’épanouir… jusqu’à ce final où un souffle de vent glacial fera s’envoler ses délicats pétales…
Cette fin nous a laissé sans voix… dévasté, craignant que d’un coup tout le chemin parcouru par Aya ne soit balayé d’un revers de la main du Destin…
Le Ying et le Yang, toute action a des conséquences.
Vivement le tome 03 (parution planifiée le 10 septembre).
Milan Morales