L’heure du jugement est tombé : Hakuryû est sacré Empereur, alors que son frère Koen est jugé comme renégat et subira le prix de sa défaite : une décapitation public !

De leurs côtés, aux portes de l’Univers, l’âme d’Ali Baba et le reflet du Magi Judal trouve enfin le moyen de revenir dans leur monde…. mais il leur faudra 3 années pleines pour rejoindre leur sol natal !

Durant ce laps de temps, Sindbad et la coalition des 7 mers aura réussi ce que nul autre avant lui n’avait réussi : la mise en place d’un pouvoir unique et planétaire ou le commerce mondial a pris la place des armées nationales.

Cependant, les desseins du charismatique Sindbad sont-ils aussi désintéressés qu’il veut bien le faire croire ?

Ce qu’on en a pensé...

Avec les 2 premiers chapitres de ce tome 29 arrive enfin la conclusion de l’Arc « L’empire de Kô » et très honnêtement, c’est un soulagement de voir cette « lourde » page tournée...  Il faut dire aussi que l’Arc précédent (Magnostadt, couvrant les tomes 14 à 20) était tellement génial que la comparaison a été rude...

Afin de  réaccrocher avec son lectorat, Shinobu Ohtaka avait initié le mouvement d’un total bouleversement dans l’univers des Labyrinthes dès la fin du #28.  On avait déjà été emballé par ce changement de cap, mais ce n’était rien comparé à ce qu’il a osé faire dans ce tome ( !!!)

En reprenant l’histoire 3 ans après la fin de la guerre, on découvre un monde totalement différent, où l’économie mondiale a pris le pli sur les économies territoriales.  Sindbad, à la tête de sa société est l’instigateur de cette révolution, tant commerciale que technologique.

 

Clairement annoncé comme étant le dernier Arc de la série, il faut saluer la prise de risque de son mangaka : une fois la surprise passée, on se surprend a à nouveau croire en Magi !  On pressent donc que cet Arc pourrait bien être à la hauteur du « Magnostadt »...

 

Ce tome 29 tient donc le rôle de pivot dans la série : beaucoup d’explications nécessaires (sans être ni trop lourd, ni verbeux), on redémarre donc dans un tout nouvel univers où tous les codes ont été totalement chamboulés.

Si on sent intrinsèquement un regain scénaristique, on constate aussi que le mangaka (re)prend plaisir à illusterer ce nouvel univers : décors bien plus riches et fins, une mise en scène transpirant aussi d’un dynamisme ré-investi... 

Après 29 volumes, Shinobu Ohtaka parvient donc à s’extraire de sa zone de confort et à nous offrir un début d’Arc totalement surprenant... 

 

Voilà qui nous promet du bon pour les 7 derniers tomes à venir... (la série sera terminée au #36).  Ce n'est pas un "Coup de Coeur" pour l'instant, mais on va être vigilant pour la suite!