Invasion
Série: Androïdes #3
Auteurs: Sylvain Cordurié, Emmanuel Nhieu, Digikore Studios
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
Le pitch :
3ème One-shot de cette série qui a comme point commun « l’Androïde », sous toutes ses formes.
L’histoire :
4 personnes sortent d'un cocon sans se rappeler ce qu'ils font là. Pire : tous 4 sont dotés d'étranges supers-pouvoirs, alors que leur monde n’est plus que ruines et désolation...
Dans cette ambiance post-apocalyptique, une mystérieuse entité surclasse complètement les maigres communautés de survivants. L’ultime espoir de notre humanité semble être Jerrod ...
Mon avis :
Coup de cœur pour le volume 1, coup de cœur pour le second tome… Vous pensez bien que ce #3 était attendu dans le calme et la sérénité ! Ce 3ème opus sera de la balle, c’est sûr !
Jean-Luc Istin, l’instigateur de cette collection de 4 one-shots sur la thématique des androïdes a placé très haut la barre !
Cette production de Sylvain Cordurié et d’Emmanuel Nhieu n’a pourtant pas -–du tout !- franchi cette barre…
Pour exemplifier, je vais continuer sur mon analogie du sauteur à la perche : Après 2 sauts exceptionnels, le 3ème concurrent, emporté par l’ambiance et la ferveur populaire prend son élan et … rate complètement son point d’envol, ce qui l’amène à finir dans un gigantesque gadin sur le tapis de réception !
Pour exemplifier, je vais continuer sur mon analogie du sauteur à la perche : Après 2 sauts exceptionnels, le 3ème concurrent, emporté par l’ambiance et la ferveur populaire prend son élan et … rate complètement son point d’envol, ce qui l’amène à finir dans un gigantesque gadin sur le tapis de réception !
Que s’est-il passé ici !?!
Le scénario tout d’abord :
Alors que Sylvain Cordurié fait partie des auteurs que j’apprécie (Salem la noire, Acriboréa ou son récent « Maitres inquisiteurs #5 »), il nous livre ici une histoire sans saveur, sans aspérité ? Aucune profondeur dans les personnages, qui restent au rang de clichés ; une trame générale pauvre avec un maigre fil conducteur et qui -au final- ne nous conduit nulle part ? Je reprendrai l’ultime pensée de son héros pour vous résumer mon désarroi : « Après, on fait quoi ? »
Au niveau graphisme, on est tout d’abord enchanté par la couverture et son quatrième, qui nous présentent parfaitement les principaux protagonistes et l’univers post-apocalyptique. Efficace, attrayant !
Mais à l’ouverture de la BD, j’ai été déçu : c’est comme si la magie qui animait la plume d’Emmanuel Nhieu pour sa série « Nocturnes rouges » avait disparue ?!? Le pire moment pour moi a été la représentation des visiteurs, sorte de Golem de béton et d’acier…
J’ai eu beaucoup de mal à faire cette chronique, car ce « Androïdes » est une vraie déception pour moi… Cette série était à mes yeux jusqu’à présent « LA » série Soleil 2016 !
J’ai envie de terminer sur une note d’encouragement : « c’est grâce à nos erreurs que nous nous améliorons ! » Ceci n’est pas juste une belle pensée toute faite; c'est une maxime en laquelle je crois profondément!
Courage donc Messieurs : on se relève, on tire les leçons et on se remet en selle.
Milan Morales
Courage donc Messieurs : on se relève, on tire les leçons et on se remet en selle.
Milan Morales