BD Classic

Les quatre ados, joueurs du même jeu en ligne Wot (Warriors of time), parviennent à s’en sortir et décident d’unir leurs forces et de rejoindre le groupe de Jules, via les souterrains du métro. Auparavant, ils passent par les bureaux d’Ukromania, les concepteurs du jeu vidéo Wot, et se connectent sur les pcs restants. Stéphane peut lire sa clé usb et a la confirmation que sa maman et son frère sont morts ; Yannis parvient à forcer les protections informatiques et découvre l’identité de Khronos. Le rendez-vous fixé au 24 décembre pour tous les gamers du jeu pourra-t-il se maintenir ?

Le final de la série librement adaptée de l’œuvre éponyme parue en romans. Les quatre premiers tomes sont parus simultanément en janvier de cette année : Yannis, Jules, Stéphane et Koridwen et ce dernier tome vient clore l’histoire générale.

En ouverture, un résumé de 4 planches par album permet de se remettre les idées en place pour bien se rappeler des histoires de chaque album, et ensuite c’est (enfin !) la rencontre entre les quatre protagonistes principaux dans le garage de Koridwen. On est déjà page 21 du coup sur les 143 pages de cette bande dessinée.

Le dessin de Huelva est assez anguleux au niveau des visages et déroute un peu à première vue pour les habitués d’une ligne claire plus classique, mais la dynamique du récit fait que l’on passe rapidement cet écueil dès que l’on est pongé dans la lecture. Les scènes d’action sont bien retranscrites et dynamisent le récit, et Huelva se permet aussi quelques dessins pleines pages pour aérer le récit.

Tout comme dans les premiers tomes, l’histoire est prenante et on a du mal à lâcher son album avant la fin… On en apprend davantage sur le filovirus et comment le vaincre avec un vaccin, on découvre l’identité du mystérieux Khronos et comment gérer cette information, et on poursuite la découverte de l’atypique bretonne Koridwen…

Pierre-Paul Renders et Denis Lapière réussissent le pari de nous tenir en haleine et de nous délivrer une partition sans fausse note, même si l’on devine l’épilogue final grâce aux indices parsemés dans l’histoire.

Un épilogue de 10 planches s’ajoute en effet encore à la conclusion du récit, permettant l’ajout d’une touche plus personnelle des auteurs par rapport aux romans je pense…

Une série intéressante !

Maroulf