Stéphane
Dessinateur : Adrian Huelva
Scénariste : Pierre-Paul Renders
Scénariste : Denis Lapiere
Editeur: Dupuis
Mon avis
Pour le pitch général, je vous invite à lire ma news.
Ayant « hérité » de l’épisode axé sur Stéphane, je me suis plongé dans sa lecture. Particularité à savoir : Stéphane est le nom de notre héroïne, car oui, Stéphane est bien une jeune fille et pas un garçon. On entre très facilement dans l’histoire et on est embarqué dans le récit concocté initialement par Vincent Villeminot et adapté par nos compères Renders et Lapière.
L’adaptation en bande dessinée a donc été réalisée par les deux scénaristes à qui l’on doit déjà « Alter Ego » qui était aussi basée sur le même principe à avoir une écriture parallèle de 6 tomes à lire dans l’ordre que l’on souhaite, et ensuite un tome conclusif. Vu le succès, un second cycle de 3 épisodes plus un final ont été réalisés également dans la foulée.
Fort de cette expérience et adepte des « puzzles narratifs » comme ils les nomment, les scénaristes connaissent donc le principe et ont probablement pu travailler plus en confiance sur cette adaptation bd. Toutefois, partant de romans de 300 pages, les bandes dessinées ont chacune une pagination beaucoup plus importante (120 pages), et toutes sont réalisées par le même dessinateur, Adrian Huelva, alors qu’il y avait 5 dessinateurs pour assurer les sorties des albums « Alter Ego ». Vu la thématique, on peut que penser évidemment au Covid mais on se rend compte que le U4 est vraiment beaucoup plus mortel !
Je n’ai pas lu les romans et ne connaissais pas cette série plutôt destinée aux ados (pour preuve de son intérêt auprès des jeunes, cette série fait partie de la sélection des romans à lire par mon fils au collège), mais cette série annoncée chez Dupuis a suscité grand intérêt à la rédaction…
Signalons tout d’abord une surprise au niveau du packaging chez Dupuis en découvrant ces albums souples et de format plus petits. Cet éditeur nous a habitué à des livres plus beaux, mais c’est peut-être ici une volonté d’être à mi-chemin entre le roman et la bande dessinée…
Au dessin, c’est la première bande dessinée de l’auteur espagnol Adrian Huelva qui a abattu un travail considérable pour sortir 480 pages (4 albums de 120 pages chacun). Il a travaillé bien évidemment en amont sur la série depuis plus d’un an pour pouvoir sortir les 4 albums conjointement et est donc occupé sur l’album final « Khronos » qui paraîtra probablement en mai 2022. Petit bémol toutefois, même si c’est la première bande dessinée en Français de ce dessinateur et qu’il a certainement été sous pression pour pouvoir sortir 480 pages dans les temps, j’avoue ne pas avoir été pleinement séduit par son dessin, particulièrement les visages des personnages. Chacune des couvertures reprend d’ailleurs le personnage principal en gros plan, c’est très percutant et probablement voulu par les auteurs puisque les couvertures des romans représentent aussi une photo gros plan de chaque protagoniste, mais pas à mon goût… Attention, cela ne freine pas du tout l’immersion dans la lecture !
Au final, une série plaisante à lire dont il me tarde de lire les trois autres épisodes que je vais aller acheter rapidement en librairie.
Qui donc à la rédaction obtiendra le précieux sésame du cinquième tome de conclusion intitulé « Khronos » du nom du Maître du jeu en ligne « Warriors of Time » ? Réponse dans quelques mois 😊
Maroulf