L'étoile solitaire
Scénariste : Fred Duval
Scénariste : Jean-Pierre Pecau
Dessinateur : Colin Wilson
Coloriste : Jean-Paul Fernandez
Editeur: Delcourt
Quelques mois plus tard dans la belle villa de son employeuse, Nevada reçoit la mission de ramener l’Etoile solitaire Mac Nabb, le héros du film en cours et qui s’est offert une virée de l’autre côté du Rio Grande avec son ami cascadeur. Cela urge car sans sa vedette, le film ne peut plus être tourné et les banques ayant avancé l’argent pour sa réalisation se montrent impatientes et menacent de couper les vivres !
Mon avis
Un western road movie, mêlant à la fois les chevaux mais aussi les motos, c’est le far west des années 1920 qui nous est dépeint par Duval et Pécau avec Wilson au dessin et la superbe colorisation de Fernandez. Les auteurs refont donc équipe après leur collaboration précédente très réussie sur Wonderball. Duval et Pécau ont eu l’excellente idée de mêler la fin du far west traditionnel des cowboys à cheval avec le début des engins motorisés, le tout sur fond d’industrie cinématographique d’Hollywood qui fait que l’on peut vivre l’épopée sauvage sur grand écran interposé ! L’album se lit d’une traite mais mérite de s’y replonger notamment pour les décors de western.
Il faut bien dire que le dessin de Colin Wilson vaut le détour à lui seul, ce n‘est pas pour rien s’il a par le passé repris brillamment quelques épisodes (tomes 4 à 9) de la jeunesse de Blueberry après Giraud ! C’est dommage qu’il ait ensuite passer la main à Blanc-Dumont sur la série, même si ce dernier est aussi bon dessinateur. Paysages splendides, découpage dynamique, finesse du trait, tout concoure à séduire le lecteur. La couverture est déjà une superbe accroche visuelle !
Pour les amateurs, une édition luxe en noir et blanc est également parue, permettant dans ce cas d’encore mieux admirer les encrages de Wilson sans la colorisation de Fernandez.
Un one-shot intéressant.
Maroulf