Expo: « Spirou par Emile Bravo »
En cette fin d’année scolaire, s’il est bien une expo à ne surtout pas louper en Belgique, c’est bien celle-ci, au Train World de Schaerbeek!
Alors que le tome conclusif à cette saga (époustouflante!) vient de sortir et que la rédaction de sa chronique est en cours, on vous relaie cette exposition à Bruxelles:
Du 20 mai au 3 juillet, Train World accueille une petite expo sensible, vivante et ludique autour de la série d'albums "Spirou, L'Espoir malgré tout". Ce passionnant roman nous raconte la Seconde Guerre mondiale vue à travers les yeux de Spirou.
L'expo "Spirou par Emile Bravo. Une enfance sous l'Occupation" a été réalisée conjointement par le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon et les Éditions Dupuis
L'accès à cette mini expo est inclus dans le ticket d'entrée à Train World, et se fait en parallèle à l'expo "Royals & Trains".
Plus d'infos: https://www.trainworld.be/fr/mini-expo-spirou-a-train-world
Le scénario de la série:
Du Journal d’un ingénu à L’Espoir malgré tout, Émile Bravo retranscrit le quotidien d’un adolescent bruxellois pendant la Seconde Guerre mondiale. Un jeune garçon qui grandit page après page, découvre l’horreur de la machine de mort nazie et s’interroge sur son propre engagement dans un conflit qui le dépasse.
À travers son regard d’abord naïf, mais qui devient de plus en plus grave au fil des événements, le lecteur-visiteur se met dans la peau d’un gamin qui doit tout comprendre par lui-même : le contexte géopolitique, la réalité de la haine anti-juive, les poussées identitaires qui déteignent sur les enfants du quartier, un climat de suspicion propice à la dénonciation, l’impuissance et la faillite d’institutions (politiques, juridiques, religieuses), etc.
Une tragédie qui survient pour lui en plein apprentissage de l’âge adulte, avec son lot de relations amicales et amoureuses…
Plus qu’un héros, Spirou est ici le témoin d’une période terrible, un personnage simple et fort qui permet à chacun de s’identifier et de s’interroger : qu’aurais-je fait à sa place ?

Né à Paris trois jours avant l'été 1973, Matthieu Bonhomme a toujours été attiré par l’Art graphique. C’est auprès de 2 mentors, Christian ROSSI et Jean-Claude MEZIERES qu’il affute son style.
Plus tard, au sein de l’ « Atelier du coin », il réalise ses 1ers albums, dont un certain « L’âge de raison » (meilleur 1er album Angoulême 2003), scénarisé par Fabien VEHLMANN.
Il crée ensuite avec Lewis TRONDHEIM Omni-visibilis, puis le western Texas Cowboys. Sa série fétiche, Esteban prend de plus en plus d’ampleur, mais c’est avec son splendide L’homme qui tua Lucky Luke qu’il rencontrera le succès en 2016!