Ravalement de façade chez Moulinsart ?

La « SA Moulinsart » change de nom: place à « Tintinimaginatio »...

Née sous l’impulsion de la veuve d’Hergé et de son nouvel époux dans les années ’90, "Moulinsart SA" avait pour vocation de la préservation et la pérennisation de l’oeuvre d’Hergé (sa 1ère dénomination était "BIL SA")

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Aujourd’hui, la société change à nouveau de nom en « Tintinimaginatio », pour 2 raisons.

  • Voici ce qu’ils en disent:
    Premièrement, nous voulions ramener le mot Tintin dans l’appellation de l’activité d’exploitation, de gestion, de commercialisation, car c’est un nom iconique qui a l’immense avantage d’être beaucoup plus reconnu au niveau international. Le nom Tintin est célèbre dans le monde entier, alors que le nom Moulinsart est traduit dans les différentes langues.
  • Deuxièmement, ce nouveau nom traduit également les perspectives nouvelles d’ouverture vers le monde virtuel, le monde imaginaire, l’imagination. On y retrouve à la fois les idées d’ « image » et d’ « imaginaire », qui sont deux des principaux fondements de l’univers d’Hergé. Ce nouveau nom marque bien le souhait de continuer à faire vivre cet univers de toutes les manières imaginables. Dans cette présentation vous découvrirez effectivement de nouvelles activités en cours de développement dans plusieurs domaines innovants.

 

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Quelle symbolique faut-il lire derrière cette nouvelle identité visuelle?
« Présence graphique forte du mot tintin, par contraste légèreté du mot latin imaginatio, et sens du concept, appuyé par les points rouges sur les i symbolisant la floraison des idées ».

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Qu’en penser?
A GénérationBD, on note ce changement de nom. Nous ne sommes pas convaincus par la portée et la justesse de ce nouveau nom ("KuifjeImaginatio" pour les néerlandophones?) mais cela ne reste qu’un avis purement personnel.
Pour autant, est-ce que cela signifie une refonte complète des habitudes et une vraie nouvelle vision des dirigeants de Moulinsart Tintinimagio ? On aimerait y croire, on appelle à une réelle ouverture de l’univers Tintin. A nos yeux, c’est uniquement via ce type de changements que l’oeuvre d’Hergé pourra encore subsister dans les prochaines décennies et non en voulant se lancer dans les NFT comme ils l’ont annoncé lors de la conférence de presse…

Un autre point qui nous interpelle est que par la passé déjà, nombre de nouveaux projets porteurs ont été abandonnés: les facs-similés de Quick & Flupke, la suite du « feuilleton intégral » (voyez cette pétition lancée il y a 2 années et signée des plus grands amateurs de Tintin, mais restée lettre morte pour l’heure) …

A l’inverse, nous n’avons pas du tout été convaincu par la recolorisation des albums de Tintin; on jettera évidemment un oeil à cette nouvelle version des « Cigares des pharaons » annoncée pour fin octobre 2022, mais nous sommes sceptiques sur l’objectif d’attirer ainsi de nouveaux lecteurs…

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Première évaluation de ce renouveau? Sans nul doute lors du centenaire de Tintin, en 2029...

Il était une fois un 11 Octobre ...
Raphael Carralcazar Martin

Homme de passions, il lui vint une idée un jour de Novembre 2005: "Faire un festival BD à Auderghem".

Un mois plus tard, ce diable d'homme créa la première version de GénérationBD, appelée alors "bédémoniaque.be" (le site fut renommé "Génération BD" en 2008).  Connu en ces temps & lieux sous le doux nom de Bédémon, sans lui notre site n'existerait tout simplement pas...

Très vite, il sut rassembler autour de lui une équipe de chroniqueurs et de passionnés à qui il a laissé les clés en s'envolant par la suite au guidon d'une rutilante Vespa. 
La légende raconte qu'on le verrait encore passer de temps en temps sous les fenêtres de la Rédaktion, une contrebasse à la main, un casque dans l'autre...

Bon anniversaire l'ami (et prudent sur les routes!)

Gilles RATIER

Cet écrivain et journaliste français est né le 11 octobre 1958 à Limoges.

Il a été pendant 23 ans secrétaire général de l'Association des critiques et des journalistes de bande dessinée (de 1993 à 2016) et est actuellement rédacteur en chef du site BDzoom.com, spécialisé sur le 9e art.

Pour le compte de l'Association des critiques et des journalistes de bande dessinée (ACBD), dont il a été le secrétaire général entre 1993 et 2016, il publie, tous les ans (depuis 2000), un rapport sur la situation économique et éditoriale de la bande dessinée, lequel est repris par l’ensemble des médias et porte son nom : le rapport Ratier.

A notre grand regret, il décida fin 2016 que son rapport annuel "2016" sera le dernier...

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