Avis :

Le monde du Cosplay a bien des facettes et Sexy Cosplay Doll nous en fait découvrir un peu plus à chacune de ses sorties.

Dans ce 9^e tome, Marine va passer derrière l’objectif de l’appareil photo qu’elle vient de s’acheter grâce à son travail acharné en tant que mannequin. L’auteur va subtilement amener cette situation en utilisant le prétexte que cette dernière doit s’engager dans un régime avant de pouvoir se cosplayer car elle ne rentre plus dans ses vêtements.

Bon, avant, j’aurais crié au bodyshaming. Après tout, Marine reste une grande brindille, même avec un mini-bidou. Mais, ici, il y a plusieurs justifications totalement plausibles au fait de devoir garder sa corpulence telle quelle. La première : c’est un mannequin qui devra bientôt poser en bikini. Tout le monde sait qu’au Japon la minceur est de mise et pour son travail, elle se doit de correspondre aux attentes de ses clients. Deuxièmement, ses costumes de cosplay. En effet, apparemment, certains cosplayeurs s’imposeraient un rythme pour pouvoir rentrer dans leurs tenues préférées afin de ne pas devoir en racheter d’autres faute de budget. Les pros encore plus…

Voici donc Marine en convention avec son appareil photo en main. Elle va découvrir une autre facette de ce monde et comprendre comment un bon équipement et un bon angle de vue peuvent servir au modèle.

De son côté, Gôjo va s’intéresser à un matériau qui lui a été présenté auparavant : le cos-board. Ce dernier sert à crafter des accessoires. Fan du travail d’un certain cosplayeur sur les réseaux sociaux, il le rencontrera lors de la convention.

L’étonnement sera de la partie pour chacun d’entre eux… D’autant plus que ce personnage semblera dégouté d’être en la présence de Marine…

Ce volume apporte donc deux nouveaux points de vue sur le monde du cosplay. Les efforts physiques à faire pour se cosplayer et les privations qui vont avec, ainsi que la photo qui est un outil indispensable pour que le modèle soit mis en avant.

J’aime toujours ce côté sexy qui n’est jamais vulgaire tant les personnages sont simples, vrais et mignons. La relation entre Gôjo et Marine est respectueuse et naturelle. Pas de regards lubriques, juste du love…

C’est un tome qui se lit assez vite, on se laisse bercer par le quotidien de Gôjo et Marine avant la convention. On sent clairement que ce 9^e tome amorce l’intrigue du 10^e… Donc, à quand la suite ?