Pinsaro Sniper
Dessinateur : Tabe Koji
Scénariste : Tabe Koji
Traducteur : Vincent Marcantognini
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L’histoire de ce dernier tome, en quelques lignes…
Elle défend ceux qui pleurent dans une ville gangrenée par le mal. Yuki Kaidô, fille de salon rose et tueuse à gage, fait la rencontre d'une autre snipeuse. Est-ce une alliée ou une ennemie ? Cette interrogation survient alors que Yuki doit faire face à une menace sans précédent !! Elle fera tout en son pouvoir pour protéger les plus faibles.
Ce qu’on en a pensé…
Si l’on relit nos chroniques des 2 premiers tomes, 2 points reviennent de manière prégnante :
- Tabe Koji est un maitre dans l’Art d’exposer et de sublimer les corps féminins, en suivant à la perfection le chemin de ses idoles, les auteurs de City Hunter (Tsukasa Hōjō) et de Cobra (Buichi Terasawa). Un travail magnifique !
- Ne cherchez surtout pas à trouver dans ses chapitres un quelconque fond ou message…. Le schéma narratif est toujours le même et tient sur un timbre-poste…
Au terme de cette série, notre mangaka aura-t-il changé son fusil d’épaule ? La belle Yuki va-t-elle nous révéler son âme (son corps n’ayant plus de secret) ?
Bon, on va pas la jouer « suspense insoutenable »… Miracle il n’y a pas eu…
Si vous avez aimé les 16 1ers chapitres de cette œuvre, vous appréciez ceux-ci. Dans le cas contraire… fuyez, bien qu’un fifrelin de fil rouge soit cette fois présent…
Le chapitre le plus intéressant de ce tome (et de la série) est donc celui centré sur Kohei où l’auteur développe -un peu- sa psychologie.
L’arrivée de l’énigmatique Rei Kansaki promettait beaucoup ; malheureusement, on est resté quelque peu là aussi sur notre fin….
Pire même, le chapitre final se voulait -par son titre notamment- être un feu d’artifices ! Il n’en fut vraiment rien, avec un protagoniste « Ultime » sorti de nulle part (ben oui, vu que chaque chapitre précédent était totalement indépendant), sans charisme ni crédibilité : notre héroïne qui a survécu à des combats de pure folie parait tout à coup bien faible face à ce pseudo-BigBoss de fin de jeux… Le sacrifice de son allié ne passe pas mieux…
La lecture de l’interview de l’auteur en fin de tome nous permet de comprendre son état d’esprit lors de l’écriture de ses scénarios…Il souhaitait mettre fin à la série car il pensait en avoir fait le tour…. L’annonce du départ de son éditeur attitré aura aidé aussi à tourner la page pour l’auteur.
Il en restera donc au final un fantastique travail graphique, avec des scènes d’actions très lisibles dans une mise en page ultra-dynamique et des femmes diablement envoutantes, sublimées par tout son talent graphique !
Avec un vrai scénariste derrière, on est convaincu qu’on aurait pu avoir réellement là un vrai petit bijou pour adultes…
Milan Morales