Résumé :

Kôta et Yuki se rapprochent.  Il aimerait devenir ses yeux pour qu’elle puisse ressentir les couleurs qu’elle ne peut voir.  Cependant, il se rend vite compte qu’elle n’en a point besoin, de par son passé, de par son habilité à percevoir les choses.  Il sera présent pour l’aider mentalement à surmonter sa première mission en tant que Sukedachi.  Celle-ci va la replonger dans le cauchemar de la mort de ses propres parents…

Ryôko, quant à elle, reçoit sa mère chez elle…  Cette dernière se rend compte que sa fille n’est plus capable de sourire depuis le tragique événement qui l’a conduit à devenir un membre des Sukedachi…

Pour finir, une nouvelle affaire de crimes psychotiques fait surface et c’est Yoshihiko qui se chargera de faire réparation pour la famille des victimes…

Avis :

Sukedachi est, à n’en point douter, un très bon shônen (à la limite du seinen…).  Le premier tome promettait de bonnes surprises et le tome trois continue de nous le prouver.

Le dessin de Seishi Kishimoto (frère jumeau de Masashi kishimoto dessinateur de Naruto) est toujours splendide et c’est surtout l’agencement des cases et des actions qui reste remarquable.  Il réussit à nous mettre totalement dans l’ambiance de par ses focus sur les personnages,  ses plans de vue et sa rythmique bien à lui…

Le scénario de base reste le même, tout en tournant à chaque tome autour d’un ou de deux nouveaux personnages de l’équipe Sukedachi.  Ici, on en découvre donc plus sur Yuki, comment ses parents sont morts, ainsi que sur Yoshihiko et pourquoi semble-t-il moins empathique envers les familles des victimes… 

Le seul hic dans cette trame reste peut-être le fait que les exécutions finissent toujours de la même façon, le Sukedachi s’en sort généralement sans grands soucis et cela ne crée pas beaucoup de suspens…  Mais cela reste le seul point négatif de cette série en 5 tomes.  De plus, au départ, même si le thème est la sentence de réparation, les exécutions en tant que telles ne prennent qu’une petiote part du manga…  Le reste étant réellement de la découverte de chacun des personnages…

Le passage de ce tome 3 qui marque le plus est celui de Ryôko qui reçoit sa mère chez elle…  Tout se passe sans un dialogue… Que des dessins, des attitudes, des atmosphères… Le tout en devient presque poétique !  C’est vraiment un shônen poignant !

Le tome 4 paraitra le 9 mars 2017 et nous l’attendons avec impatience !

Pour en savoir plus:

 Chronique du tome 1

Mache