La Machine à explorer le temps
Auteurs: Dobbs, Mathieu Moreau
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
Trois hommes sont invités chez un scientifique, l'objet de leur invitation les laisse perplexes. Il prétend pouvoir voyager dans le temps et mieux que cela, il a mentionné une vérification scientifique de ses propos.
Arrivé chez lui, ils sont conduits directement dans son bureau. Il leur montre un petit prototype de machine à explorer le temps, et quand il tire un levier, la machine disparaît ... dans le temps, du moins l'affirme-t-il. Les invités sont toujours dubitatifs. L'objet a bien disparu mais rien ne prouve qu'il va réellement revenir.
Frustré, l'homme de sciences quitte la pièce pour aller dans son atelier et revient quelques minutes plus tard. Les invités n'en croient pas leurs yeux. Il a vieilli, sa barbe l'atteste et il revient en piteux état.
Mon avis
Comme l'avait mentionné Milan Morales dans sa chronique sur "La guerre des Mondes", les éditions Glénat réadaptent des romans de HG Wells et ce, 70 ans après sa disparition.
La machine à explorer le temps a été écrite en 1895. Elle a inspiré de nombreux scénaristes et romanciers. Le roman a été adapté en 1960 et en 2002 au cinéma mais n'avait été adapté qu'une seul fois dans la bande dessinée européenne (en 1992 par Alec Severin chez l'éditeur Lefrancq). La version présentée ici est de Dobbs et est relativement bien réussie. Elle est très fidèle au roman. Elle n'offre donc pas beaucoup de surprise aux connaisseurs mais sera un excellent tremplin pour ceux qui voudraient découvrir une des œuvres majeures d’HG Wells.
Le récit se lit aisément et est bien rythmé.
Le dessin et les couleurs sont réalisés par Mathieu Moreau. Il avait également dessiné le Cycle de Nibiru toujours chez Glénat. Le trait est dynamique et très plaisant.
Bref, le défi était de taille mais il est réussi pour Dobbs et Mathieu Moreau.
Tad