Série: Coq de Combat #34
Auteurs:
Editeur BD: Delcourt
Une chronique BD: Génération BD
Histoire :
Les deux frères du clan des égouts ont tout fait sauter... L’un des deux frères, l’ennemi qui semblait immortel, se retrouve gravement blessé ainsi que Ryô… Au lieu de prendre avantage de cette situation, ce dernier va aider ces ennemis en échange de l’annulation du contrat lancé contre son amie.
Notre antihéros peut enfin rentrer auprès de sa sœur et ses amis.
Y arrivera-t-il ?
Mon avis :
Ceci est le dernier tome de Coq de combat, ce manga qui portait si bien son nom…
On se souvient des peines, de la douleur, des pertes qui se sont passées dans la vie de Ryô Narushima.
On se souvient de sa rage de vivre ou plutôt de cette envie de « ne pas mourir », de devenir toujours plus fort.
On se souvient de cette épopée au sein du « Grand Cross », le tournoi d’art martiaux où il a affronté le danseur étoile reconverti Tôma Takahara.
Là où, après cet ultime combat, nous entrevoyons une des plus belle fin pour ce manga qui était un chef d’œuvre en son genre.
Seulement cela ne s’est pas arrêté au tome 27… La mésentente des auteurs à certainement joué. Izo Hashimoto qui travaillait avec Akio Tanaka est parti et avec lui l’esprit de la série s’est envolé.
Ce qui devait rester un seinen, s’est transformé en shonen, avec des ennemis toujours plus bêtes et toujours plus forts, voir même invincibles bien qu’une voiture les percute de plein fouet… Ryô commençait même à parlementer avec ses ennemis, trouver des arrangements, remettre des combats à plus tard…
Certaines scènes peuvent même en devenir risibles, comme dans ce dernier tome où Ryô blessé, au sol et sans force, avale une petite fourmi puis se relève !
Les tomes sont passés du 28 au 34 sans qu’une histoire poignante n’en soit ressortie, comme pour « allonger encore un peu » la série, parce que si ça fonctionne, pourquoi pas ?
Le numéro34 se lit en 5 minutes montre en main. La fin m’a laissé un goût amer. Tout ça pour ça ? Bien que cette dernière reste dans le ton du manga initial… Claire, nette et sans fioritures… C’est ainsi. Et c’est peut-être la seule fin qu’il aurait du avoir. Elle aurait seulement du arriver plus tôt…
Mache