Mon avis:

Avant dernier tome pour cette série qui décidément étonne encore! Il est clair que Ed Brubaker va nous mener en bateau jusqu’au tome 4, dernier de cette saga sombre et emprunte de folie.

Cette fois les choses semblent s’améliorer pourtant, mais ce n’est qu’en apparence. On ne s’attend bien évidemment pas à un conte à l’eau de rose ou à une histoire d’amour romantique en ouvrant un Kill or be killed et celui-ci ne déroge pas à la règle.

Ici le scénariste prend un malin plaisir à jouer avec le temps, à croire qu’il cherche à nous embrouiller, ou nous perdre dans la noirceur de son récit. Mais il n’en est rien, il arrive toujours a amener une nouvelle pièce à son récit machiavélique qui nous ramène à la surface le temps de reprendre un peu ses esprits. Jamais longtemps, vous vous en doutez.

Dylan est plus sûr de lui, plus dans le contrôle. Il nous explique, avec un style un peu décousu, pourquoi il en est arrivé là. Là, c’est la première scène du premier volume. C’est bien vu, on a l’impression de patauger un peu tout en maitrisant mieux à la fois la chronologie des faits. Bref, on se fait enfumer…
C’est devenu une habitude, la dernière page nous impose cette loi implacable et nous fait remettre en question toutes nos certitudes. J’en viens à me demander si l’on connaitra la fin mot de l’histoire au final, si tout cela ne va pas s’enfoncer encore et toujours plus dans la folie de Dylan.

C’est évidemment avec une certaine impatience que j’attends déjà le tome 4, annoncé pour le 06 février 2019. 4 mois, c’est long!