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Chronique BD: Nobody Saison 1 épisode 4/4

La Spirale de Dante

Série: Nobody Saison 1, Episode 4/4
Scénariste : Christian De Metter
Dessinateur : Christian De Metter
Coloriste : Christian De Metter
Editeur: Soleil, collection Noctambule

Présentation du livre
Montana, USA, 2008. Après avoir reçu un document déconcertant de l'officier de police chargé de l'enquête, la jeune psychologue chargée de déterminer si Nobody est responsable de ses actes, retourne dans la cellule de prison de ce dernier pour entendre la fin de son histoire.
Nobody avait épousé Anne, la profileuse dont il s'était rapproché lors de l'enquête du troisième épisode.  Elle n'avait pas été tuée comme on pouvait le craindre dans la dernière séquence, mais elle en était sortie paralysée, la moelle épinière sectionnée.  Nobody avait quitté la police pour s'occuper d'elle et ils s'étaient installés à la campagne.  Mais Anne vivait mal son handicap et les disputes étaient fréquentes.
De nombreuses années plus tard, Anne s'est mis en tête d'aider la police dans une enquête sur des meurtres commis dans les environs, mais Nobody ne voulait pas en entendre parler. 
Après une énième engueulade, il finit dans un bar où il est mystérieusement abordé par Henry, son ancien coéquipier qu'il avait laissé pour mort à Badwater près de 30 ans plus tôt, à la fin du deuxième épisode.



L'avis de Félix

Ce dernier épisode de la première saison de la série d'anthologie de Christian De Metter commence par le dénouement de l'enquête du troisième épisode.  Même s'il est sorti il y a à peine 6 mois, je vous conseille donc de relire d'abord ce troisième tome (ou encore mieux, de relire les trois premiers tomes), car il n'y a aucun rappel des épisodes précédents. 
A l'image des séries anglo-saxonnes dont elle reprend les codes, cette série s'apprécie d'ailleurs encore mieux quand on en dévore tous les épisodes l'un à la suite de l'autre, c'est un vrai régal.

Dans ce quatrième tome, Nobody est forcé bien malgré lui d'enquêter sur une étrange série de meurtres autour de sa nouvelle vie.  En déroulant la trame des indices, l'auteur fait ressurgir une à une les personnes qui ont marqué la personnalité du héros, jusqu'à dévoiler un final des plus surprenant!
Des indices parsemés dans toute la saison y prennent tout leur sens, et la notion d'absence de corps qui est le thème central de la série, reçoit une nouvelle dimension.
Le dessin est toujours splendide, le crayonné sombre et expressif est accentué par une magnifique colorisation à la peinture, avec un cadrage serré qui fait ressortir les émotions des personnages.

Avec ce final qui assure la cohérence des quatre épisodes, c'est toute la première saison de Nobody qui reçoit mon coup de cœur largement mérité!

 

A propos de Nobody Saison 1

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