Série: Le Club des prédateurs #2
Auteurs: Valérie Mangin , Steven Dupré
Editeur BD: Casterman
Une chronique BD: Génération BD
Si vous n'avez pas lu le premier tome, je vous conseille plutôt de vous rendre préalablement ici; au risque de perdre tout effet de surprise en lisant le résumé ci-dessous.
Présentation du livre
Jack, le petit voleur "ramoneur", ne s'était pas trompé; le Bogeyman, existe bel et bien dans les bas-fonds de Londres. Et il vient d'en apporter la preuve à Elizabeth (Liz), riche héritière, en la conduisant dans l'antre immonde de ce boucher de l'épouvante. Ce dernier engraisse de jeunes enfants pauvres destinés à être mangés par des gentlemen de la haute société, membres du très select club des Prédateurs où chacun porte un masque d'animal. Et comble de l'horreur, le père de Liz y participe. Après cette terrible découverte chez le Bogeyman, Elizabeth n'est plus que l'ombre d'elle-même et a bien du mal à surmonter cette épreuve. De son côté Jack n'en mène pas large non plus. A deux, malgré leur différence de milieu, Jack et Liz vont devoir s'entraider afin d'empêcher ces massacres de se perpétuer au sein du club.
L'avis de Gladys
Les dernières pages du premier tome avaient annoncé la couleur en dévoilant au lecteur la vraie nature de ce diptyque: un récit horrifique. Je pensais avoir découvert toute l'étendue abominable de cette histoire d'ogres transposée dans l'Angleterre Victorienne mais le pire restait encore à venir dans ce second album. Âmes sensibles, accrochez-vous! Le lecteur n'est pas épargné par les agissements du Bogeyman et des Prédateurs que la scénariste Valérie Mangin a crûment fait mettre en images par Steven Dupré. Il faut avoir le cœur bien accroché car certaines scènes ne laissent planer aucun doute sur la nature des actes posés. L'ambiance oppressante est menée à son paroxysme dans cet album, portée par le dessin réaliste de qualité de Steven Dupré. La fin m'a laissée pantoise; je n'imaginais pas une telle finale. Mais pouvait-il en être autrement?