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Prix Victor Rossel de Bande dessinée
Pour la première fois, les Prix Victor Rossel de littérature et de bande dessinée ont été remis lors de la même cérémonie. Le prix Diagonale créé en 2008 à l’initiative de Jean Dufaux est en effet devenu le Prix Victor Rossel de la Bande dessinée en 2019.
La cérémonie s’est déroulé ce mercredi 27 octobre 2021 à la Ferme du Biereau à Louvain-la-Neuve, mais nous n'y étions malheureusement pas invités cette fois-ci.
Le jury BD présidé par Bernard Yslaire a décerné le prix du meilleur roman de bande dessinée à Alix Garin pour son roman graphique « Ne m’oublie pas » publié au Lombard. On y découvre une mamie souffrant de la maladie d’Alzheimer qui est enlevée par sa petite-fille de sa maison de retraite pour partir à la recherche d’une hypothétique maison d’enfance.
L’album concourrait avec « Pacific Palace » de Christian Durieux, « Amore » de Zidrou et David Merveille et « Aaraon » de Ben Giljseman.
Le Grand Prix a été attribué pour la première fois à un scénariste : Zidrou (Elève Ducobu, Tamara, l’Adoption, Amore, Les beaux étés…). Il devient le nouveau Grand Prix après Posy Simmons en 2020,
Le jury littérature, sous la présidence de Pierre Mertens, a choisi le lauréat du 79e Prix Victor Rossel de littérature : Philippe Marczewski pour son premier roman qui s’intitule « Un corps tropical » aux éditions Inculte.

Si ce nom ne vous dit rien, je ne vous citerai qu’un seul nom propre, qui a fait frémir tous les petits garçons fin des années ’70: GOLDORAK !
Kiyoshi Nagai, plus connu sous son nom de plume Gō Nagai, est né le 6 septembre 1945 à Wajima, au Japon.
Un mois avant sa naissance, la bombe atomique américaine est lâchée sur Hiroshima. Inconsciemment, cet événement trouve une résonance dans certains de ses scénarios. Tout jeune, Gō rêve de créatures et monstres médiévaux qui influencent sa vie et ses jeux avec ses frères. Des êtres velus et griffus qui, selon lui, sont la base des séries « Devilman » ou « Oni ».
En 1973, il crée le manga « Cutey Honey » (Cherry Miel en français). Mais c’est véritablement en 1975 qu’il crée l’oeuvre qui lui donnera une renommée planétaire: « UFO Robot Grendizer » (Je dois vous le traduire?)
Depuis 25 ans, Gō a considérablement ralenti sa production. Ses mangas sortent au compte-gouttes, on peut citer The Bird, Mazin Saga, Lady Devilman pour les plus fameux. Malgré tout, son aura créatrice et graphique reste encore perceptible dans l'art séquentiel international. Sa patte est une référence pour les apprentis auteurs et son œuvre tellement prolifique que même le Senseï en personne ne pourrait la détailler.