Edito: Universal War Two: sortie du #4…
… c’est du moins ce que les grandes librairies online annoncent…
Son auteur, Denis Bajram remet les pendules à l’heure!
Denis Bajram est un des auteurs jouant dans la catégorie « Poids lourds » de la SF.
Avec sa série « Universal War One », il avait retourné complètement le marché et son public en dépassant largement les frontières de la francophonie.
Les 6 tomes de la série se sont étalées sur 8 années de publication (1998-2006).
C’est en 2013 que l’auteur relança la machine (en passant des éditions Soleil à Casterman) avec la suite qu’il comptait d’abord confier à un autre dessinateur, avant de se raviser et de tout reprendre à son compte. Les fans exultent alors: "Universal War Two" est lancé!
En 2016 sorti le volume #3 de cette série puis… plus rien !?!
Certes, on savait l’auteur fort investi dans la lutte contre les conditions de travail des auteurs BD, mais chaque fan espérait que la suite arriverait prochainement!
Et c’est via le site de la Fnac que l’on apprit la sortie en Novembre 2019 du Graal: le #4 intitulé « La chute du Temple », sortira en 2 éditions (normal et luxe):
Plus précis encore, Amazon annonce une date: c’est pour le 20 novembre 2019!
Aucun mouvement par contre du côté des pré-commandes chez nos amis (les vrais) libraires, ni chez l’éditeur Casterman…. Même l’auteur ne remue le petit orteil?
En observant plus avant les annonces Fnac et Amazon, on constate que tous 2 se fournissent auprès d’un autre vendeur: la libraire Chapitre. Et effectivement, elle aussi produit fièrement pareille annonce:
L’attente d’un nouveau « Universal War » est très forte: Pareil effet d’annonce sème le trouble dans l’esprit du lecteur Lambda et les interrogations prolifèrent sur le Net et les réseaux sociaux;
"Rendez-vous compte, nous sommes le 24 novembre, et ces gueux de petits libraires ne savent même pas que mon « précieux » est sorti depuis le 20! Heureusement qu’il est de stock sur internet!"
C'est finalement Denis Bajram lui-même qui a sifflé hier soir la fin de la récréation: dans une -longue- bafouille sur son site, il annonce … qu’il n’y a pas d’annonce!
On vous invite dès lors à lire sa prose sur son site (en cliquant sur la Cover-mystère de ce #4) avec un bon petit café et… à prendre votre mal en patience: Le temple chutera bien, mais pas aujourd’hui ni demain!
Merci donc Denis, pour votre engagement bénévole! Les fans (dont je suis) attendront donc bien encore…
Une double conclusion s’impose donc à cette non-aventure:
- N’écoutez point les marchands du cyber-temple, suivez plutôt le chemin de votre petit libraire de quartier, bien plus au faite;
- La librairie Chapitre est quand même exceptionnelle: elle a en son sein « tous les livres, même les introuvables » :) :) :)

Homme de passions, il lui vint une idée un jour de Novembre 2005: "Faire un festival BD à Auderghem".
Un mois plus tard, ce diable d'homme créa la première version de GénérationBD, appelée alors "bédémoniaque.be" (le site fut renommé "Génération BD" en 2008). Connu en ces temps & lieux sous le doux nom de Bédémon, sans lui notre site n'existerait tout simplement pas...
Très vite, il sut rassembler autour de lui une équipe de chroniqueurs et de passionnés à qui il a laissé les clés en s'envolant par la suite au guidon d'une rutilante Vespa.
La légende raconte qu'on le verrait encore passer de temps en temps sous les fenêtres de la Rédaktion, une contrebasse à la main, un casque dans l'autre...
Bon anniversaire l'ami (et prudent sur les routes!)

Cet écrivain et journaliste français est né le 11 octobre 1958 à Limoges.
Il a été pendant 23 ans secrétaire général de l'Association des critiques et des journalistes de bande dessinée (de 1993 à 2016) et est actuellement rédacteur en chef du site BDzoom.com, spécialisé sur le 9e art.
Pour le compte de l'Association des critiques et des journalistes de bande dessinée (ACBD), dont il a été le secrétaire général entre 1993 et 2016, il publie, tous les ans (depuis 2000), un rapport sur la situation économique et éditoriale de la bande dessinée, lequel est repris par l’ensemble des médias et porte son nom : le rapport Ratier.
A notre grand regret, il décida fin 2016 que son rapport annuel "2016" sera le dernier...