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Cérémonie des Prix Diagonale, le compte-rendu…
Un accueil en fanfare comme chaque année à la ferme du Biéreau par des comédiens : une équipe de désinfection à l’extérieur, un orchestre et une charmante « Fräulein » à l’entrée, avec son plateau de schnaps (sic !), quelques sorcières …

Nouveau président pour cette 11ème édition des Prix Diagonale, Jean Dufaux ayant décidé de passer le flambeau, et c’est Bernard Hislaire qui entame sa présidence avec plusieurs changements. Pendant les 10 prochaines années, dès 2018, le jury va élire 5 femmes et 5 hommes. Un homme a été élu Grand Prix l’année dernière, en l’occurrence Philippe Berthet. Une femme a donc été élue cette année parmi toutes les autrices, Catel Muller.

Le prix va également changer de nom en s’associant au Prix Victor-Rossel qui existe déjà pour la littérature. C’est la première fois qu’un prix de littérature s’ouvre à la bande dessinée, ce qui est déjà une belle reconnaissance. Revers de la médaille, conformément aux statuts du Prix Victor-Rossel, au moins un(e) des créateurs des futurs livres primés doit être né en Belgique ou y vivre depuis cinq ans, mais comme les bandes dessinées sont souvent produites par plusieurs auteurs (dessinateur, scénariste, coloriste), si m’un d’entre eux remplit la condition, pas de souci !
Le prix de la série a été remis à Dodier par le député Tanguy Stuyckens, tandis que son personnage en chair et en os, Jérôme K Jérome Bloche, faisait son apparition sur scène en éternuant. Dodier a indiqué « après 26 tomes, je ne ferai pas l‘album de trop, je m’arrêterai à cinquante ! »

Et c’est l’échevin David Da Camara qui a remis le prix du meilleur album à Steve Cuzor et Yves Sente pour « Cinq branches de coton noir ». Comme toujours, son discours fût chaotique, car l’équipe de comédiens lui en a à nouveau fait voir de toutes les couleurs en le déshabillant sur scène !

Entre les remises de prix, le duo Gamma nous a régalé de quelques sketchs musicaux et très visuels.

Enfin, Catel a reçu le prix Diagonale pour l’ensemble de son œuvre et la cérémonie s’est terminée par une ovation sur scène.


Crédit photos: Maroulf (sauf Cuzor et Dodier Diagonale, copyright JJ Procureur)

MALIK, pseudo de William Tai est un auteur belge né à Paris. On lui doit le très bronsonien (Bronsonesque ?!?) Archie Cash avant que son style réaliste ne devienne plus léger afin de narrer les aventures de Cupidon, composées directement depuis le fauteuil du célèbre scénariste Raoul CAUVIN.
Il est décédé tragiquement dans l’incendie de sa maison le 11 décembre 2020…

Evidemment, cet auteur français né à Fontainebleau en cette date de l’année 1964 n’est guère connu sous son vrai nom..
Pourtant, il est connu pour être très prolifique et pour son style zoomorphique.
On lui doit un célèbre « Lapinot », un royal « Adalbert », les séries « Donjon …»
Multi-primé aussi (Angoulême 2006, Alph-art 1994, Montreuil 1996,…), son autre particularité est qu’il déteste les journalistes et refuse toutes les interviews.
Avez-vous deviné? Oui oui, c’est bien aujourd’hui l’anniversaire de Lewis TRONDHEIM!






















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