La fin du monde avec mon shiba inu
Dessinateur : Yu Ishihara
Editeur: Meian
Résumé :
D'histoire courte en histoire courte, La fin du monde avec mon shiba inu nous emmène à travers un Japon post-apocalyptique au fil des pérégrinations d'une jeune fille et de son chien Haru pour en dresser un panorama aussi cynique que décalé. L'humanité a beau avoir disparu, cela ne signifie pas pour autant que la planète ne regorge pas de vie et de rencontres plus surprenantes et drôles les unes que les autres !
Avis :
La fin du monde avec mon Shiba Inu de son vrai nom Sekai no Owari ni Shiba Inu to est un titre totalement atypique signé Yû Ishihara et paru aux éditions Meian. Cette série a fait le buzz sur Twitter avant d’être publiée en version papier en 2018 au Japon. Elle compte quatre tomes jusqu’à présent.
Lorsqu’on ouvre le manga, ce qui surprend le plus son les couleurs. Pour un webtoon on a l’habitude, mais ici, il s’agit bien d’un manga avec la qualité du papier qui va avec. Les dessins sont beaux, la colo est soignée. Le tout donne un aspect mat et doux à l’ensemble et créer une ambiance propice pour une agréable lecture.
Le format d’histoires à lire de haut en bas en verticale m’a un peu décontenancée. Je ne m’attendais pas à des histoires aussi courtes, ni même à ce que le chien parle. Mais très vite, je m’y suis habituée… Il n’y a aucune explication sur pourquoi cette jeune fille se retrouve seule avec son shiba inu dans ce monde post-apocalyptique. L’auteur nous plonge directement dans de petites histoires du quotidien entre cette maitresse et son compagnon de route.
On voit que l’auteur s’inspire de son propre vécu avec son chien. Par ses attitudes, c’est lui qui va lancer les discussions philosophiques de son regard face à la vie que sa maitresse mène ou menait auparavant et cette dernière apportera la touche humoristique qui viendra agrémenter le tout. Le duo marche bien et le caractère du Shiba Inu, têtu et espiègle est clairement retranscrit. Un agréable mélange qui fonctionne parfaitement pour une lecture feel good.
Il n’y a pas de mode survie ici, on a juste l’impression qu’elle est partie faire du camping dans différents coins du pays. Le thème étant placé surtout pour mettre en évidence les questions que l’on peut se poser sur la vie. Était-ce mieux avant ? Qu’est-ce que je ferais si je pouvais recommencer ? Qu’est-ce que je recherche désormais ? Avec plein de petites saynètes du quotidien pour saupoudrer le tout ! De plus, le monde est peut-être dépourvu d’humains, mais pas d’extraterrestres, d’animaux ou de Yokais ! Une occasion de plus de nous faire découvrir d’autres points de vue et le folklore de son pays…
C’est donc une très belle découverte pour ma part ! Je suis juste étonnée qu’il y en ait déjà 4 tomes et qu’il soit toujours en cours. Ç’aurait été un bon one-shot. Je me demande si l’auteure arrivera à continuer cette « fraîcheur » sur la distance…
Pour lire un extrait: ici !