Avis :

En voyage sur une île déserte, Iori et toute la troupe compte bien s’amuser un maximum. Aina n’est pas de la partie, mais Kaya, l’idole dont Kôhei est super fan les accompagne.

Comme par hasard, dès le départ, il font une rencontre inopportune. L’équipe du club de tennis et les trois « poufs » se trouvent au même endroit ! Iori tente de faire en sorte que chacun parte de son côté, mais c’est sans compter les manigances du président du club de tennis. Finalement, ils passeront quelques moments sympathiques avec eux avant de profiter séparément…

L’humour est toujours complètement déjanté, les grimaces et caricatures exagérées et l’ambiance n’est jamais au sérieux ce qui fait la recette suprême de Grand Blue depuis le début. On s’amuse beaucoup lors de notre lecture, malgré cette combinaison incessante, le timing des différents gags et la mise en scène sont généralement très bons.

Le tome onze se focalise surtout sur « le changement » en dehors des divers moments entre potes. Un quiproquo entre Chisa et Iori fait son apparition. On découvrira une Chisa super mignonne et déstabilisée, ne voulant pas que les choses changent avec Iori… Un pas de plus est fait entre ces deux personnages qui, même s’ils ne se l’avouent pas, tiennent énormément l’un à l’autre. De son côté, le grand dadais va se rendre compte que le présent n’est pas ancré et que les moments passés ensemble ne seront pas éternels avec le départ des troisièmes années.

Le tome se termine sur la mise en place d’une fête d’adieu pour leurs aînés.

Dans le douzième volume, c’est presque la fin des vacances d’été. Un voyage de quinze jours au Palaos est prévu pour les plus jeunes. Cet archipel de la Micronésie se trouve à des milliers de kilomètres du Japon ! Ils travailleront dans une boutique de plongée tandis que les troisièmes restent au bercail pour préparer leurs examens…

Mais, avant cela, une fête sera organisée pour les encourager. Au programme : takoyaki, alcool et yukatas ! Et bien évidemment, le tout à la manière du PAB ! De quoi donner l’ambiance dès les premières pages. Le rythme soutenu, délire après délire est sans fin.

Shiori, la petite sœur d’Iori dont on avait parlé dans le tome précédent, fait sa réelle apparition dans celui-ci. Son grand frère aimerait récupérer son passeport afin de partir à l’étranger, et ce, sans aller les voir comme elle l’espérait. Elle entend bien le faire venir de gré ou de force ! Une excursion est donc prévue pour aller le chercher chez lui à l’auberge que tient ses parents. Kôhei et Chisa ne le quittent plus. Les trois font vraiment la paire.

Kôhei s’en donnera à cœur joie avec son complexe « little sister ». On sent que l’auteur avait tout programmé en préparant cet épisode avec le « sister café » du volume précédent. De quoi amener en douceur une situation différente et un nouveau personnage.

Tout ce volume se concentrera sur la relation entre Shiori et son grand frère à la recherche de son passeport. Viendra bien entendu s’y mêler deux étrangers allemands extrêmement portés sur les jeux pornographiques et le hentai… De quoi alimenter un peu plus le contexte en énormités sans noms ainsi que les délires complètement loufoques.

Ce douzième tome est sans doute le plus poussé en sous-entendus sexuels. Déjà habitués à la nudité et autre jeu de dragues omniprésents dans cette série, ici, on passe un nouveau cap, surtout concernant le jeune âge de la petite sœur d’Iori… Pour certains, cela sera « limite », il ne faut pas oublier que tout cet humour graveleux est à prendre au trente-sixième degré.

Finalement, ce tome se termine avec quelques pages attendrissantes et l’image des réels sentiments de Shiori pour son frère… Les trois camarades ont désormais tout pour partir à l’aventure au Palaos !

Mais ceci sera pour le prochain volume…