Avis :

Le premier tome de The Yakuza’s Guide to Babysitting était un réel coup de coeur inattendu. Une petite pépite d’humanité avec la relation entre un Yakuza et une petite fille ayant tous deux eu une vie compliquée.

Dans ce deuxième tome, Kirishima, le babysitteur qui a lié une réelle relation affective avec Yaeka, la fille du chef, réussit à lui faire prendre conscience que sa mère fait tout pour se battre et se réveiller de son coma.  La petite fille lui en voulait atrocement de ne pas être une mère comme les autres et se sent coupable des mots qu’elle a prononcés à son égard.  Ils décident alors d’aller tous la voir pour qu’elle puisse lui confier ses sentiments.

Ce moment sous les regards de toute cette famille atypique, mais tellement aimante est un début de deuxième tome réellement poignant et conforte encore une fois notre coup de cœur pour le premier.

Une fois n’est pas coutume, ce volume ne présente que des situations de la vie de tous les jours. Simples et tranquilles telles que la découverte d’un petit chat qu’ils nommeront Ohagi ou une sortie au parc où elle se liera d’amitié avec Sarah, une fillette plus qu’énergique…

L’auteur apporte de nouveaux personnages, calmement, aux détours de petites histoires courtes qui nous feront toujours sourire. Tout cela donne une nouvelle dynamique à l’histoire, car, avec les nouvelles interactions, on en apprend plus sur le personnage énigmatique de Kirishima. Surtout en découvrant Aoi, ancien membre du clan, parti pour le bien de la femme qu’il aime et devenu père de deux enfants…

Cette situation montre également le respect du chef de clan pour ses membres qu’il considère comme sa famille. C’est une manière beaucoup plus positive de présenter la façon de fonctionner des yakuzas et les valeurs qu’ils véhiculent.

Toutes ces marques d’affection et de respect sont délicieusement mises en image, ce qui rend cette histoire encore plus attrayante. Les dessins sont beaux, clairs et nets. Les expressions dynamiques et mignonnes. L’humour est bien présent…

Que demander de plus sinon, encore ?