Avis :

Kuma Kuma Kuma Bear est, à la base, un light novel écrit par Kumanano et illustré par 029. 

Toujours en cours depuis 2014, il compte 17 volumes et cela continue !  L’adaptation manga que nous propose les éditions Meian depuis fin mai, avec la sortie des deux premiers tomes, est publiée depuis 2018 dans le magazine Comic Pash ! des éditions Shufu To Seikatsusha.  Il s’agit de la première longue série du mangaka Sergei ayant déjà participé à l’anime Kemono Friends et The Idolm@ster Million Live!.  Cette série possède déjà son adaptation animée diffusée chez nous en simulcast sur la plateforme Wakanim.

C’est un isekai. L’héroïne, Yuna, une adolescente de 15 ans, laissée pour compte par ses parents et jouant en bourse pour gagner de l’argent afin de pouvoir vivre seule, va se retrouver transportée, suite à une nouvelle mise à jour, dans son jeu préféré « World Fantasy ! Online », le premier jeu de rôle en réalité virtuelle augmentée …

Choisie par « Dieu », le régisseur de ce nouveau monde, grâce à ses réponses à un questionnaire, Yuna va devoir recommencer de zéro. Heureusement, elle se voit offrir une tenue d’ours lui permettant d’améliorer ses capacités.  Au final, qu’elle soit niveau 1 ne change absolument rien, car elle est incroyablement forte grâce à sa tenue.  Les seules véritables évolutions sont les capacités et l’inventaire qu’elle acquiert au fur et à mesure de ses combats.

Bien entendu, dans ce nouveau monde, tout est comme dans son jeu, mais en réel. Il y a donc les villages, la guilde d’aventuriers, les missions… Très vite, elle devient la fille la plus forte de la guilde.  Elle passe pour une fille bizarre avec son accoutrement d’ours, mais elle s’y fait, vu les pouvoirs qu’il lui confère. 

En soi, c’est beaucoup trop facile et il n’y a pas de réel suspens quant à son aventure.  On se plait toutefois à découvrir ce nouveau monde et les gens qui le peuplent.  Le chara-design de Yuna est commun, mais mignon.  En somme, ce manga ne casse pas le genre mais il se laisse lire… Un isekai de base si ce n’est pour la dégaine ultra-cute de l’héroïne qui semble se balader non-stop en pyjama nounours.

On voit également se profiler un rôle totalement différent de la simple aventurière à la quête évolutive.  Celui d’une grande sœur… Ou plutôt protectrice de Fina, qui est la première personne qu’elle va rencontrer en rentrant de ce nouveau monde.  Pour un personnage aussi taciturne et solitaire que Yuna, on sent qu’une véritable histoire d’amitié se joue dès le départ.  Cette bienveillance entre ces deux personnages est très agréables à voir.

Les dessins sont beaux et soignés mais, encore une fois, n’ont rein de différents comparés à d’autres manga de ce genre…  Les cases et actions sont correctement découpées et la lecture est fluide.  Il n’y a pas un moment où l’on se sent largué par les nouvelles informations.

Le deuxième tome est du même acabit que le premier.  Il nous confirme que la relation entre Yuna et Fina va se fortifier, et ce, par une alliance de travail.  Yuna s’installe de plus en plus dans ce nouveau monde.  Tout le monde la connait et elle devient la nouvelle « attraction » du coin. 

Deux gros nounours adorables viendront compléter cette nouvelle équipe et apporter encore plus de cute attitude à cette série.  Car même si Yuna se bat contre de grands et gros vilains monstres qu’elle découpe et tranche, rien n’est jamais gore.  On comprend d’ailleurs d’un seul regard que le point fort de Sergei n’est pas dans le dessin de monstres en tous genres…

En résumé, ces deux premiers volumes ne révolutionnent pas le genre mais se laissent lire.  Tout est bien trop facile pour notre héroïne qui réussit tout sans l’aide de personne.  Toutefois, il faut voir cette histoire plus du côté des interactions qu’elle va entretenir avec ces nouveaux personnages, elle qui était reclue auparavant…. Là sera sa véritable évolution !

Pour lire un extrait du tome 1 : ici !