Yawara!
Dessinateur : Naoki Urasawa
Editeur: Kana
Résumé :
Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Ce dernier rêve de faire de sa petite-fille la première championne olympique féminine de judo.
Mais, la jeune fille n'aspire qu'à une vie d'adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions.
Malheureusement pour elle, son entourage découvre vite son talent inné pour le judo. Yawara est découverte par le grand public et passe même dans le journal. Plus moyen de se cacher.
Elle va devoir faire ce qu’elle n’a jamais voulu : un match aux yeux de tous. Et pour en avoir définitivement fini avec le judo, elle a décidé qu’elle allait le perdre…
Avis :
Le deuxième volume de l’édition de luxe de Yawara de l’auteur Naoki Urasawa, compilant les 29 tomes de la série originale en 20, est sorti chez Big Kana pour notre plus grand plaisir ! L’édition est toujours très belle, la jaquette est attractive et le format est impressionnant.
Dans le premier tome, nous étions restés sur notre faim avec Yawara qui venait de se faire découvrir par le grand public et était obligée de se cacher chez Matsuda, le reporter qui la suivait partout…
Dans ce deuxième tome, elle fomente un coup avec lui et décide de faire un match d’exhibition contre la tenante du titre en catégorie plus de 72kg, soit plus de 30kg qu’elle, dans le but de perdre et de montrer qu’elle n’est pas si forte que ça. Après, elle pourra enfin mener la vie qu’elle souhaite, comme une fille tout à fait normale.
Seulement, dire adieu au judo n’est pas aussi facile qu’elle l’imaginait. De plus, l’habitude reprend vite le dessus, après tout, le judo est une deuxième nature pour elle, et le match ne se passera pas comme elle l’avait prévu…
Au niveau du scénario, une nouvelle intrigue fait également son apparition, la recherche du père de Yawara, disparu subitement après un match…
La compétition entre Sayaka et elle reste en trame de fond ainsi que les sentiments amoureux qu’elle éprouve pour le coach Shinnosuke, qui vont la pousser à se donner à fond, créant également de beaux quiproquos entre elle et son grand-père.
Encore une fois, les dessins sont agréables et les actions impressionnantes de réalisme. L’auteur nous apporte des explications sur les combats de façon concise et sans alourdir notre lecture, on en apprend beaucoup sur ce sport et sur le vocabulaire employé par les judokas !
L’humour est toujours bien présent et toujours quantifié, ni trop, ni trop peu, pour garder également le côté important des décisions de Yawara sur ce qu’elle fera de sa vie ainsi que ses réflexions profondes.
C’est donc un deuxième tome aussi brillant que le premier.
Vivement le troisième qui paraitra le 19 février 2021 !