Ce qu’on en a pensé… Petit à  petit, Takahiro relie le passé de son héroïne Akame avec son présent, découvert dans la série mère (15 tomes, chez Kurokawa aussi).  Avouons-le : c’est un plaisir que de suivre son fil rouge, d’autant qu’avec ce tome, le mangaka introduit des personnages qui ont marqué les chapitres de son œuvre originelle : apparition de la charismatique Leone de l’armée révolutionnaire , ainsi que l’impressionnant Budoh ! D’autre part, l’exploration nocturne de la zone interdite de la capitale par Akame lui fait prendre conscience de la corruption de ses chefs et les discussions qui s’en sont suivies augurent d’un avenir qui s’obscurcit inéluctablement  pour notre héroïne…

On a beaucoup aimé aussi l’arrivée de nouveaux personnages : l’aide du ministre, véritable homme de pouvoir qui manipule ses troupes dans l’ombre ; les jumelles Mira & Loris, survivantes du clan des Olberg, qui se sont alliées au dernier survivant des gardiens du tombeau, tous décimés par les assassins de l’Empire…

Takahiro établi donc des liens entre ses 2 séries et avec l’arrivée dans le #9 du général Najenda et de Bulat, on peut s’attendre à encore plus de doutes et de remise en question dans le chef d’Akame !

Enfin, le principal travers à cette série était la profusion de scènes érotiques gratuites, surtout dans le cycle des Olberg.  Dans ce 8^ème tome, Kei Toru et Takahiro semblent avoir quelque peu réfréné leurs pulsions saphiques et c’est tant mieux : la seule scène présente dans ces pages  n’est pas dérangeante en soi, bien que toujours dispensable…

Un très beau cycle s’ouvre donc avec ce tome, on a hâte de lire la suite !

Milan Morales