Les monstres imaginaires
Scénariste : Nicolas Jarry
Dessinateur : François Gomès
Editeur: Soleil
Mon avis
Une histoire plutôt destinée à la jeunesse, avec pas mal d’airs de références à l’univers d’Harry Potter dans les illustrations (décor de l’école, groupe d’élèves, magie, …).
« L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le cœur », la célèbre maxime de St-Exupéry qui convient à merveille à ce récit imaginé par Nicolas Jarry et illustré par François Gomes.
L’idée de Jarry avec l’énergimaginaire est originale : dès ses 3 ans un enfant produit de l’énergimaginaire, une force capable d’ouvrir un passage entre notre monde et l’imagimonde, un univers parallèle. Ceci permet d’invoquer un ami imaginaire et on lui donne la forme et la personnalité que l’on veut. Mais vers sept ans, le passage se referme car l’enfant ne produit plus assez d’énergimaginaire. Toutefois, deux exceptions existent…
Sur cette base, notre scénariste a imaginé un récit prévu en trois albums. Cela lui change de l’univers des Terres d’Arran avec un public cible plus jeune cette fois-ci.
Malgré des personnages enfants parfois mal proportionnés me semble-t-il, il y a de chouettes monstres dessinés par Gomes. Son dessin est fait de traits et de hachures, mieux visibles dans les dessins illustrant l’histoire en fin d’album, et l’ensemble est mis en lumière grâce à Sandrine Cordurié.
Avec aussi en fin d’album 5 pages d’un épilogue écrit sur Irina, un personnage qui fera le lien avec l’album suivant à paraître déjà fin d’année...
Maroulf