La guerre sans magie
Dessinateur : Clarke
Scénariste : Clarke
Coloriste : Cerise
Editeur: Dupuis
L’histoire, en quelques lignes, selon l’éditeur ...
Mais l'affrontement entre les fées et les sorciers est devenu inévitable et la guerre commence. Jusqu'au moment où la magie déserte les deux camps et rend la bataille très difficile. Surtout que des fantômes ont pris le relais et sèment la terreur.
Ce qu’on en a pensé...
Alors que la remarquable expo sur l’univers de son auteur, Clarke, vient de se clore ce weekend à la Comic Art Factory (cfr. cette news), nous publions dans sa continuité la chronique de cette 27ème aventure de la sorcière Mélusine…
Et avouons-le directement, rien que le titre « La guerre sans magie » nous a directement interpelé…
On le sait, depuis le #24, l’auteur a fait évoluer sensiblement sa série en proposant des histoires complètes :
Dans « La Ville fantôme », il nous fait découvrir la cité du plus grand sorcier de tous les temps ;
Dans « L’année du Dragon », il étend son univers avec le quartier chinois…
Mais avec le tome précédent, intitulé « En rose et noir », Clarke révolutionne les relations de famille de notre héroïne de sorcière : sa mère est une fée refoulée, tandis que sa cousine est en fait… sa sœur jumelle !
Avouons-le, cette série a bien changé depuis que Clarke en a repris le scénario (au tome 21). Si le public cible est toujours la tranche d’âge 9-13ans, l’humour est nettement en retrait, au profit d’un esprit bien plus aventureux…
A vous donc de voir si vous adhérez avec ce changement de ton assez radical.
Personnellement, j’ai a été fort surpris au fil des pages, et après avoir tenté de faire le deuil du côté strip humoristique en une page, je n’ai adhéré que moyennement….
Mais les attentes d’un quadragénaire fan de GoT ne sont évidemment pas celles d’un enfant et force m’est de constater que mes filles (10 & 13ans) ont pris bien du plaisir en le lisant ce weekend !
N’est-ce donc -au final- pas ce qui compte ?
Depuis quelques années, Clarke est en profonde recherche … On avait adoré son « Mister President » ou encore « Dilemna », destiné à un public plus adulte…. Il a aussi commis un court récit fort alléchant dans le tout récent « Contes saumâtres », intitulé « La vie extravagante, pitoyable mais véridique d’Hans Christian Andersen » (chez Dupuis)…
Et à la lecture des 6 dernières pages de cette 27ème aventure, il envoie son héroïne sur de nouvelles pistes…. On ne vous spoliera rien, mais le changement sera radical dans le #28…
En plus donc d’être devenu un artiste complet, voilà qu’il peut s’adresser à un public varié !
Bravo l’Artiste, belle prise de risques !