Billy Brouillard et la chasse aux fantômes
Dessinateur : Guillaume Bianco
Scénariste : Guillaume Bianco
Coloriste : Carole Neel
Editeur: Soleil - Collection: Métamorphose
L’histoire en quelques lignes…
Lorsque la nuit vient, il s’éveille pour résoudre des mystères. Ses enquêtes et ses exploits sont célèbres à travers le monde de la nuit.
Grâce à ta loupe de trouble-vue à filtre rouge, qui permet de voir au travers des choses comme par magie, découvre l’envers du décor. Une multitude de petits détails se révèle, amuse-toi à espionner ceux qui se croient bien cachés.

Ce qu’on en a pensé…
Après les 2 volumes de son « Encyclopédie curieuse et bizarre », Guillaume Bianco (qui est aussi le papa de la super-série « Ernest & Rebecca » nous entraine dans le sillage de son petit personnage Billy Brouillard.
C’est d’ailleurs précisément le nom de l’auteur qui m’a décidé à découvrir cet ouvrage (si vous n’avez pas encore ouvert un seul tome d’Ernest & Rebecca, il est urgent de pallier à ce manque ; vous trouverez ici la chronique du dernier tome).
Un premier sursaut nous prend à la vue de la couverture : « C’est du Bianco, ça ? Où est-donc passé son trait rond et enrobant, ses couleurs acidulées et pétillantes ? » Oups…
Puis me revient en tête une découverte similaire : Zep (le géniteur de génie de Titeuf) et sa série de One-shots exceptionnels, à des lieues de son univers habituel ; Je mets alors de côté mes appréhensions et me lance dans l’Aventure, armé de la sacrée petite loupe rouge « Trouble-vue ».
Malheureusement, impossible d’entrer entièrement dans ce monde ; je suis à chaque fois bloqué à une entournure de case… Sans doute suis-je de trop grande taille pour avoir mes aises dans le monde du petit Billy Brouillard…
L’utilisation de la loupe Trouble-vue ne m’apporte rien et pire même, encombre plus qu’autre chose ma lecture (je l’ai laissée tomber après les 10 1ères pages, en la testant encore de-ci, de-là pour la réalisation de cette chronique, mais sans parvenir à lui trouver une réelle utilité).

J’eus alors l’idée lumineuse d’en proposer la lecture à mes filles (9 & 13 ans), en mettant en avant que le dessinateur est celui d’Ernest le microbe ! Après tout, c’est eux le public-cible ! La marchandise emballée, elles sont parties directement franc-battant… pour en revenir bien vite, surtout l’ainée. La cadette a laissé sa vision folâtrer au gré des cases rouges, armée de l’artifice magique, puis a gentiment casé l’album dans la bibliothèque familiale (mais pas avec leurs séries fétiches).
Déception donc pour ce tome, qui n’a pu rester dans nos mains plus que nécessaire.
Attention cependant, l’expérience vaut d’être vécue et si elle ne fut pas concluante chez moi, rien ne dit que vous ne tomberiez pas sous le charme de cette œuvre qui sort des sentiers battus !
Un dernier mot encore, concernant cette collection de prestige « Métamorphose », issue des éditions Soleil : menée par Barbara Canepa et Clotilde Vu, elle a l’avantage d’offrir aux lecteurs des ouvrages atypiques, sur des supports de très grande qualité ! En guise d’exemple, vous pouvez vous référer à notre chronique « Alice de l’autre côté du Miroir », de Benjamin Lacombe.
Milan Morales