Série: En direct de la rédaction
Maitre des gribouillis : Franquin
Maitre des gribouillis : Franquin
Maitre des bons mots : Yvan Delporte
Editeur: Dupuis
C’est donc grâce à Yvan Delporte, le rédac'chef du Journal de Spirou de l'époque que seront relatés ces faits parfois ubuesques, permettant ainsi aux lecteurs de vivre la vraie vie de la Rédaction (sic !) Ce rédactionnel est paru généralement à côté du gag de la semaine, sous des titres "En direct de la rédaction", "Un coup d'oeil en coulisse", etc... Il y eut quelques séries savoureuses comme "Le lion à la rédaction" ou "la guerre des boîtes"...
Si vous n’avez jamais eu entre vos petits doigts boudinés un exemplaire du Spirou hebdomadaire de cette ère, ou à moins d'être l'heureux propriétaire des hebdomadaires ou des cinq volumes de l'intégrale édités par Rombaldi entre 1984 et 1985, ces textes vous sont inconnus. Seule une infime partie a été reprise dans les albums R4 (En direct de la gaffe) et R5 (Le lourd passé de Lagaffe) avec un texte partiellement réécrit. Les éditions Dupuis ont donc décidés d’exhumer ces pépites, pour le meilleur, mais aussi (malheureusement) pour le pire !
Editeur: Dupuis
Gaston Lagaffe dans Spirou ce n'était pas que des gags en dessins et planches. C'était aussi, de manière régulière, un envahissement du journal par les gaffes de Gaston, comme les bouteilles qu'il veut recycler, les souris blanches qui s'échappent, l'eau qui inonde les pages du journal. En effet, le maitre Franquin ne dessinait qu’une seule bévue par semaine de cet employé « modèle »… Alors qu’il en commettait bien plus !
C’est donc grâce à Yvan Delporte, le rédac'chef du Journal de Spirou de l'époque que seront relatés ces faits parfois ubuesques, permettant ainsi aux lecteurs de vivre la vraie vie de la Rédaction (sic !) Ce rédactionnel est paru généralement à côté du gag de la semaine, sous des titres "En direct de la rédaction", "Un coup d'oeil en coulisse", etc... Il y eut quelques séries savoureuses comme "Le lion à la rédaction" ou "la guerre des boîtes"...
Si vous n’avez jamais eu entre vos petits doigts boudinés un exemplaire du Spirou hebdomadaire de cette ère, ou à moins d'être l'heureux propriétaire des hebdomadaires ou des cinq volumes de l'intégrale édités par Rombaldi entre 1984 et 1985, ces textes vous sont inconnus. Seule une infime partie a été reprise dans les albums R4 (En direct de la gaffe) et R5 (Le lourd passé de Lagaffe) avec un texte partiellement réécrit. Les éditions Dupuis ont donc décidés d’exhumer ces pépites, pour le meilleur, mais aussi (malheureusement) pour le pire !
Ce qu’on en a pensé…
On va commencer par le pire ! Cet ouvrage était extrèmement attendu par tous les fans de gaston. Les libraires, flairant le succès et attiré aussi par le prix de vente (32€ seulement pour une brique de 250 pages) en ont pour certains commandés des piles ! La com’ des éditions Dupuis a été aussi efficace !
Tout le monde salivait donc à l’approche de la date de publication jusqu’au moment où « il » est arrivé sur les étals… Qu’est-ce que c’est que ce travail de finition complètement baclé !?!
Alors que la collection « Patrimoine » des éditions Dupuis est toujours composée avec soin, bénéficiant d’une maquette irréprochable, et d’une finition grand luxe, nous avons au final avec ce recueil un livre format A4 traditionnel, coupé au gros masicot industriel !!! Les tranches latérales sont réellement coupées « à nu », laissant même des bavures de coupe…
Aucun enrobage protégeant quelque peu la couverture, rien que du carton pleinement apparent !
Même dans les mains du plus soigneux d’entre-nous, il sera impossible de compulser ce bijou rédactionnel sans qu’il ne s’abime… C’est donc une énorme (mais vraiment !) déception que d’avoir entre les mains un véritable joyau (inédit pour nombre d’entre-nous, je le répète !), mais serti dans une bague en plastique ! Désolé pour cette analogie, mais c’est réellement mon ressenti…
Tout le monde salivait donc à l’approche de la date de publication jusqu’au moment où « il » est arrivé sur les étals… Qu’est-ce que c’est que ce travail de finition complètement baclé !?!
Alors que la collection « Patrimoine » des éditions Dupuis est toujours composée avec soin, bénéficiant d’une maquette irréprochable, et d’une finition grand luxe, nous avons au final avec ce recueil un livre format A4 traditionnel, coupé au gros masicot industriel !!! Les tranches latérales sont réellement coupées « à nu », laissant même des bavures de coupe…
Aucun enrobage protégeant quelque peu la couverture, rien que du carton pleinement apparent !
Même dans les mains du plus soigneux d’entre-nous, il sera impossible de compulser ce bijou rédactionnel sans qu’il ne s’abime… C’est donc une énorme (mais vraiment !) déception que d’avoir entre les mains un véritable joyau (inédit pour nombre d’entre-nous, je le répète !), mais serti dans une bague en plastique ! Désolé pour cette analogie, mais c’est réellement mon ressenti…
Sur le fond par contre, vous l’aurez bien compris en lisant entre les lignes : ce recueil rassemblant toutes les élucubrations gargantuesques et ubuesques du duo Franquin / Delporte est l’un des ouvrages les plus intéressant de ces dernières années pour les fans du Gaston et de Franquin en général !
Quel plaisir en effet que de relire les épisodes de La Vache à la rédaction, qui ont amené au final au licenciement de Gaston, puis sous la pression des lecteurs à son ré-engagement ;
Quel plaisir que de relire le déroulé dans son intégralité du mythique match de foot opposant les rédactions de Spirou et Tintin…
Quel plaisir aussi de tomber sur une pépite que l’on ne connaissait pas, telle le 2 colonnes intitulé « A la lanterne ».
Quel plaisir enfin que de retrouver les innombrables catastrophes occasionnées par le mythique Gaffophone…
Au final donc, me voilà bien embêté : d’une richesse historico-humoristique folle, cette intégrale rédactionnelle regorgeant de dessins inédits de Franquin, nourris par la plume complètement allumée du grand Yvan Delporte, nous est proposée dans un contenant totalement brouillon… et passons sous silence de l’absence de facs-similés, pourtant annoncés dans les communiqués de presse… Je serai directeur éditorial, j’en aurais mangé mon chapeau…