Série: Jimmy Jones #1
Auteurs: Artibani / Coppola
Editeur :
Une chronique BD : Génération BD
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Voici venue l’heure de la présentation d’une nouvelle série d’aventure fantastico- marine : « Jimmy Jones ».
Ce premier tome s’intitule « Le capitaine du Polyphène ».
L’an 1723, Rhode Island est occupée par l’armée britannique, à partir de Newport la chasse aux pirates est ouverte. Le jeune Jimmy Jones, âgé de quinze ans, y vit avec sa mère et son beau-père, le commandant de marine Baker. Ce dernier voudrait faire du jeune Jimmy un homme en l’incorporant comme mousse dans un équipage prêt à partir naviguer plusieurs mois. D’un tempérament indépendant et farouche, cette idée ne lui plait guère et lorsqu’il est contacté par un notaire qui lui apprend que son grand-père qu’il n’a jamais connu lui à légué une frégate dénommée Polyphène et qu’il est inviter a en prendre le commandement, il accepte sans trop d’hésitation. Il quitte ainsi le port (et sa mère) avec son navire et son équipage. Il découvre en mer qu’il est en fait entouré de pirates maléfiques. Le voilà maintenant dans une sacrée galère …….
Francesco Artibani, connu surtout en Italie pour sa participation dans la réalisation de plusieurs bandes dessinées et scénariste aussi de la série « le maître rouge », semble nous inviter dès les premières pages à vivre une histoire plutôt romanesque, à l’instar de célèbres récits tels l’île au trésor ou Tom Sayer, qui aborde assez classiquement les aspects psychologiques présents entre les protagonistes principaux. Mais, ce classicisme disparaît en fin d’album pour prendre une forme « ténébreuse » des plus inattendue. Il a su planter ici de manière crédible les bases d’un bon suspens.
Petite bizarrerie tout de même cette incertitude concernant le lien de parenté entre le donateur et son légataire (voir le testament proposé sur le deuxième plat de l’album) ….. mais cela entretien aussi d’une certaine manière le mystère.
Alessio Coppola nous propose un dessin parfois étonnant des plus expressif, les traits gras y sont nombreux. Ce style interpellant au début de la lecture prend une dimension particulière lorsqu’il touche aux personnages à forte personnalité et aux plans panoramiques. Avec la présence des « indomptables » pirates et des redoutables marins britanniques, le lecteur en a effectivement pour son argent.
L’utilisation fréquente de macro-plans relatifs à certains personnages pourrait troubler certains lecteurs, alors que d’autres y verraient peut-être une volonté stylistique de l’auteur.
Ces deux là n’ont sans doute pas fini de progresser ….
Vite la suite svp ……
Bonne lecture aux aficionados du genre !
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