Série: Les Fôrets d'Opale #5
Auteurs: S. Arleston / Pellet
Editeur: Soleil Prod.
Une chronique BD : Génération BD
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Encore une parution de poids pendant ce mois de juin. Il s’agit du cinquième tome de la maintenant célèbre série des amateurs du genre héroic-fantasy : les forêts d’Opale s’intitulant « Onze racines ».
Pour rappel : les titans de lumière étaient des être puissants, paisibles et doux, qui avaient découvert la magie des pierres. Il y a bien des générations, ils furent chassés par ceux-là même qui avaient créé un clergé pour les servir. Cohars fut un des seuls à leur rester fidèle et à les aider à fuir jusqu’au refuge où ils sont aujourd’hui en sécurité. Descendant de Cohars, Darko doit maintenant réaliser la prophétie de son ancêtre et retrouver les titans, eux seuls peuvent libérer le monde du joug de la prétendue lumière.
Darko, descendant des Cohars et ses compagnons entrent dans la jungle Mardoze à la recherche du village de Onze racines dans lequel habiterait un sage Shelmius qui lui enseignera les arts magiques. Après un accueil des plus mouvementés organisé par les occupants du village, ils parviennent à les convaincre de leur bonnes intentions. Le sage, toute en enseignant à Darko les arts magiques, lui demande d’aller chercher sa compagne endormie dans un ancien palais arboricole des titans. Seul un cœur pur pourrait y parvenir. Pendant ce temps, Xiarchias, Pontife de la lumière, se prépare grâce à certains maléfices à devenir encore plus puissant et à retrouver Darko.
Christophe Arleston, scénariste spécialiste des mondes imaginaires (Langfeust et Trolls de Troy) nous invite ici (et depuis l’an 2000, date de parution du premier tome) à (re)découvrir ce monde merveilleux, étrange et cruel des forêts d’Opale constitué de royaumes spécifiques, de légendes, d’une quête, d’un élu et d’une multitude de créatures animales, végétales et même humaines extrêmement particulières (pour ne pas écrire bizarres). Cette quête entraînante continue … , une belle imagination digne de JRR Tolkien.
Le style est connu, parfois un peu puéril mais l’humour n’y est jamais absent.
Dans cet album, Arleston a surtout mis l’accent sur la préparation des deux camps avant une bataille que l’on peut déjà imaginer « grandiose ».
Phillippe Pellet qui avait déjà œuvré dans la série « Les guerriers » accomplit également ici un travail minutieux et détaillé des personnages, des différentes créatures et surtout de cet environnement forestier majestueux complémenté par une mise en couleur plutôt aboutie (via l’informatique) orchestrée par Goussale. A ce titre, les grandes cases sont des plus réussies.
Cet heroic-fantasy là se parcours avec attention et plaisir. Il faudra sans doute patienter jusqu’à la fin de l’année 2008 pour pouvoir se procurer le prochain album.
Bonne lecture aux aficionados du genre !
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