Série : Oukase # 4
Auteurs : Espinosa / Stoffel / Brahy
Editeur : Grand Angle
Une chronique BD:
Génération BD
© Grand Angle
L'histoire de la bande dessinée "Oukase # 4":
Fin du tome 3, le sous-directeur de la CIA Sirweed Galver est abattu à l’entrée d’un avion, sous les yeux de Mildred, sa secrétaire et compagne, et de Sprigg.
Le tueur est identifié comme étant Serguei Yogoloff ; en réalité il s’agit de PeteTasker, un agent de la CIA que l’on pensait mort et qui pour couverture se fait passer pour Yogoloff.
Rapidement, il apparaît également que la mort de Sirweed est une mise en scène destinée à ce que Galver puisse agir dans l’ombre pour piéger le colonel russe Burgentov et le directeur américain de la CIA, Mike Strand. Une importante opération financière américano-russe est prévue, et les deux responsables russes et américains envisagent de détourner ces fonds à leur profit.
Dans l’ombre, Pete Tasker et Sirweed Galver se préparent à agir pour contrer ce plan. Ils seront aidés pour cela par 3 personnes de confiance : Mildred, la colonel russe Yelena Petrovna et le responsable américain de la sécurité Matt Wilkinson (CIA). Un gros retournement de situation dont je vous laisse découvrir la lecture est encore au programme…
Le tout en filigrane d’une partie d’échec, ce qui explique aussi le titre de ce dernier tome.
L’avis de Maroulf :
Suite et fin de cette série d’espionnage et d’action menée en 4 tomes, reprenant les 4 dernières semaines mouvementées de Sirweed avant sa pension. La lecture de ce dernier tome impose d’avoir lu les précédents sous peine d’être noyé dans l’intrigue !
Le grand roque au jeu d’échec consiste à déplacer horizontalement le roi de deux cases vers l'une des deux tours du même camp et de placer la tour dont le roi s'est approché entre la position initiale du roi et sa position finale. On parle de petit roque lorsque le roi et la tour ne sont séparés que par deux cases (sur l'aile roi), et de grand roque, lorsque les deux pièces sont séparées par trois cases. Le roque permet de protéger le roi tout en centralisant la tour, ce qui permet de mobiliser cette dernière.
Le parallèle dans cet album est clairement le jeu d’échec, et le coup fumeux du déplacement d’argent entre Burgentov et Strand, en ne mettant en lumière ce que l’on souhaite, et en « roquant » en dernière minute (transfert et détournement des fonds).
Mené sur un rythme endiablé, le très bon dessin de Michel Espinosa, sur un scénario très dense de Luc Brahy et Eric Stoffel nous emmène loin, très loin. On ne s’ennuie pas un seul instant, mais il faut s’accrocher tant l’intrigue est parfois complexe, remplie de rebondissements !
Signalons qu’Espinosa a reçu le prix Hermann 2009 en octobre dernier à Nîmes, lors des 5ème Rencontres BD IDBulles !
A lire si vous aimez Black Op.
Chronique du tome 1 : http://www.generationbd.com/index.php/forums/index.php?amp;Itemid=21&topic=220.0
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