- maroulf
- BD
Prix Atomium 2024
Afin de soutenir la création, les autorités bruxelloises décernent, depuis plus de cinq ans, les prix Atomium de la Bande Dessinée dans le cadre du BD Comic Strip Festival. Cette année, huit prix ont été remis le 6 septembre 2024 pour une dotation totale de 85.000 euros. Crédit illustration: Charles-Louis Detournay
Parmi ceux-ci, le Prix Leblanc, du nom du fondateur du “Journal Tintin”, des Éditions du Lombard ou encore des studios de dessins animés Belvision, met en lumière un auteur prometteur de la bande dessinée, qui ne compte pas plus de deux albums à son actif.
Crédit photo: Titi Togil
- Prix Leblanc de la jeune création: Mina Koraichi pour son projet “Anti-Illiteracy Club”.
- Prix Première du roman graphique attribué à Etienne Davodeau pour son album “Loire” (Futuropolis).
- Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour la bande dessinée : Léonie Bischoff.
- Prix Atomium de Bruxelles pour Simon Spruyt et Nicolas Juncker avec “Les mémoires du Dragon Dragon, Tome 2. Belgique c’est chic” (Le Lombard).
- Prix Cognito de la BD historique: Lomig pour “Au Cœur des Solitudes” (Sarbacane).
- Prix Le Soir de la BD d’actualité: Hippolyte avec “Le Murmure de la mer” (Les Arènes BD)
- Prix Atomium Spirou, qui récompense des histoires courtes qui tiennent en une page, couronne cette année “Noël mais presque” de Samuel Pereira.
- Prix de la BD citoyenne: Salomé Parent-Rachdi et Deloupy pour “Amour, sexe et Terre promise – Reportage en Israël et Palestine” (Les Arènes BD).

Marcel Gottlieb, dit GOTLIB (né le 14 juillet 1934 à Paris et décédé le 04 décembre 2016) est un auteur de bande dessinée français, surtout connu pour ses histoires humoristiques (Gai-Luron, Les Dingodossiers, La Rubrique-à-brac,Super-Dupont ou encore Hamster Jovial ...) et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a créés dans les années 1970, L'Écho des savanes et Fluide glacial.
GOTLIB est un maitre de l'humour noir, ce qui lui permet d'aborder des thèmes qui lui sont chers, parfois de manière satirique envers lui-même, jetant le discrédit sur son propre humour qu'il désigne avec ironie « fin et sophistiqué ». L'ensemble de sa création se caractérise
par ce que Thierry GROENSTEEN nomme une « euphorie citationnelle » propre à susciter le rire chez le lecteur, et qui consiste à truffer ses pages de références tant cinématographiques que littéraires ou picturales.
On terminera cette Ode au maitre par sa célèbre blague: « Comment vas-tu.. yau de poêle ? »