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Grand Prix du 50ème FIBD: Riad Sattouf
Le Grand prix du 50ème Festival de la bande dessinée d’Angoulême vient d’être dévoilé, et il s’agit de Riad Sattouf.
Pour rappel, au terme d'un premier tour de votes des auteurs de bandes dessinées, 3 auteurs et autrices restaient en lice : Alison Bechdel, Catherine Meurisse et Riad Sattouf.
Et c’est donc finalement le dessinateur qui l’emporte sur ses deux confrères féminines.
Riad Sattouf © Marie Rouge - Allary Editions
Déjà nominé en 2016, il avait pourtant à l’époque demandé alors que son nom soit retiré de la liste des concurrents au Prix. En effet, le mode de vote était différent puisque qu’il y avait une liste de 30 sélectionnés fournie par l’organisation, et comme n’y figurait aucune femme, Riad Sattouf (et quelques autres), en solidarité avec ses collègues féminines, s’était retiré de lui-même de la compétition. Face à la polémique, finalement l’organisation a remplacé la formule début janvier 2016 par la désignation qui court encore de nos jours : les auteurs accrédités peuvent voter pour 3 noms de leur choix, hors auteurs déjà lauréats du grand Prix ou d’un prix spécial.
Cette fois-ci, figurant dans la short-list au côté de deux autrices, il a donc récolté le plus de suffrages parmi les votes de ses pairs.
Agé de 44 ans, cet auteur de bande dessinée est aussi réalisateur de films.
Parmi ses bds, outre « Petit verglas », « Manuel du puceau » ou « Pipit Falouze », on lui doit surtout « L’Arabe du futur » (6 tomes parus), et « Les cahiers d’Esther » (7 albums).

Créé par Jacques MARTIN en 1948, les histoires se déroulent pendant l'antiquité romaine. Le succès étant au rendez-vous dès le 1er tome (Alix l’intrépide), d'autres aventures suivent rapidement : Le Sphinx d'Or (avec l'apparition d'Enak) puis L'Île maudite.
Certains albums d’Alix provoquent une certaine polémique à propos de sujets tels que l'homosexualité supposée d'Alix et Enak, l'amour d'une femme de 40 ans pour le jeune Alix dans Le Dernier Spartiate ou encore des seins nus dans Les Proies du volcan. Par ailleurs, La Griffe noire et Les Légions perdues, en période de guerre d'Algérie, sont interdits d'exposition en France pour incitation à la haine et à la violence.