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Palmarès d'Angoulême 2019
Les Fauves d’Angoulême ont tous été remis ce WE et les albums primés, bien que certainement de grandes qualités, sont pourtant souvent des œuvres peu connues du grand public !
Les grands oubliés semblent par ailleurs être les grands éditeurs classiques. A ce propos une carte blanche de Jacques Schrauwen est pertinente à ce sujet (ici)
Fauve d’Angoulême - Fauve d’Or : « Moi ce que j’aime c’est les monstres » d’Emil Ferris (Monsieur Toussaint Louverture)
Fauve d’Angoulême - Prix spécial du Jury : « Les Rigoles » de Brecht Evens (Actes Sud)
Fauve d’Angoulême – Pris de la série : « Danssker » de Halfdan Pisket (Presque Lune)
Fauve d’Angoulême – Prix Révélation : « Ted drôle de coco » d’Emilie Gleason (Atrabile)
Fauve d’Angoulême – Prix Jeunesse : « Le Prince et la Couturière » de jen Wang (Akiléos)
Fauve d’Angoulême – Prix du Patrimoine : « Les travaux d’Hercule » de Gustave Doré (2024)
Fauve Polar SNCF : « Villevermine : l’homme aux babioles» de Julien Lambert (Sarbacane)
Fauve d’Angoulême – Prix de la BD Alternative : « Expérimentation » de Samandal
Fauve d'honneur: Frank Miller
Et également le Prix René Goscinny attribué à un scénariste, et qui récompense cette année Pierre Christin pour l’ensemble de son œuvre.
Prix Couilles au Cul pour prix du courage artistique : « Le cauchemar d’Obi » de Jamonyqueso (L’Harmattan BD)
Prix Schlingo : « Tendre enfance » de Laurent Houssin et Jorge Bernstein (Rouquemoute)
Palmarès des Prix découvertes : (où l’on retrouve des bds moins pointues J )
Prix des écoles d'Angoulême: "La boîte à musique" de Gijé et Carbone (Dupuis)
Prix des collèges: "La Brigade des Cauchemars" de Thuillez,Dumont et Drac (Jungle)
Prix des lycées: "Il faur flinguer Ramirez" de Petrimaux (Glénat)

Si ce nom ne vous dit rien, je ne vous citerai qu’un seul nom propre, qui a fait frémir tous les petits garçons fin des années ’70: GOLDORAK !
Kiyoshi Nagai, plus connu sous son nom de plume Gō Nagai, est né le 6 septembre 1945 à Wajima, au Japon.
Un mois avant sa naissance, la bombe atomique américaine est lâchée sur Hiroshima. Inconsciemment, cet événement trouve une résonance dans certains de ses scénarios. Tout jeune, Gō rêve de créatures et monstres médiévaux qui influencent sa vie et ses jeux avec ses frères. Des êtres velus et griffus qui, selon lui, sont la base des séries « Devilman » ou « Oni ».
En 1973, il crée le manga « Cutey Honey » (Cherry Miel en français). Mais c’est véritablement en 1975 qu’il crée l’oeuvre qui lui donnera une renommée planétaire: « UFO Robot Grendizer » (Je dois vous le traduire?)
Depuis 25 ans, Gō a considérablement ralenti sa production. Ses mangas sortent au compte-gouttes, on peut citer The Bird, Mazin Saga, Lady Devilman pour les plus fameux. Malgré tout, son aura créatrice et graphique reste encore perceptible dans l'art séquentiel international. Sa patte est une référence pour les apprentis auteurs et son œuvre tellement prolifique que même le Senseï en personne ne pourrait la détailler.