Série: Flying Witch #1
Auteurs: Chihiro Ishizuka
Editeur BD: nobi nobi !
Une chronique Manga: Génération BD
Résumé :
Makoto est partie de Yokohama à Tokyo pour aller vivre dans le nord-est du Japon chez ses cousins Kei et Chinatsu. Ses parents, trouvant que les temps sont durs, ont préféré qu’elle termine le lycée avant d’officier en tant que sorcière, pourtant à 15 ans, elle devrait prendre son indépendance comme le veut la tradition. Mais Makoto est une jeune sorcière étourdie et elle va profiter de ces moments pour découvrir la vie simple de la campagne et se faire de nouveaux amis…
Avis :
Flying Witch est un shonen prépublié dans le magasine Bessatsu Shonen Magazine depuis 2012 et publié par l’éditeur Kodansha un volume relié en 2013 puis par nobi nobi ! depuis ce mois de mars 2017.
Le manga a fait l’objet d’une adaptation en série d’animation de 12 épisodes produite par le studio J. C. Staff diffusée au Japon en 2016.
L’histoire fait beaucoup penser à Kiki la petite sorcière (Majo no takkyūbin) le 5e film d’animation du studio Ghibli en 1989. Une jeune sorcière, accompagnée de son chat noir, qui doit prendre son indépendance en quittant sa ville natale pour exercer dans une autre ville et recueillie par des personnes qui vont l’aider à s’intégrer...
Cependant, Chihiro Ishizuka, l’auteur, s’arrête là pour ce qui est de la ressemblance au niveau du scénario, agrémentant le sien du fait que Makoto doit continuer le lycée, vit chez ses cousins comme si c’était chez elle, cultivant également dans le jardin et ne devant pas gagner d’argent pour vivre...
On sent également d’autres influences d’histoires de sorciers, comme celle d’Harry Potter. Un passage en particulier, celui avec la mandragore qui pousse un cri pouvant nous tuer lorsqu’on l’extirpe du sol... Ou encore le “messager du printemps” portant un masque de chouette. Même si ce dernier est un mix entre la chouette d’Harry Potter et le “Sans-Visage” du Voyage de chihiro de Hayao Miyazaki.
On pourrait penser que cette histoire renferme plein de péripéties, mais non, ce sont juste des petites histoires sur la vie de Makoto et son intégration au sein de sa nouvelle famille… Tout en douceur…
Le dessin, quant à lui, fait penser à celui de Atsushi Okubo, le dessinateur de Soul Eater. Chihiro Ishizuka, à cette même façon de dessiner très simplement et sans fioritures, avec les yeux très ronds. Bien que la couverture du manga soit remplie d’un jeu de lumière avec le soleil passant entre les feuilles des arbres et se reflétant sur Makoto et son chat, et bien dans le livre il n’en est rien. Tout est aplats de couleurs et hachures pour les ombrages, il y a très peu de mise en lumière, ce qui donne une impression de simplicité et de douceur au dessin, comme velouté.
Au final, nous sommes impatients de voir ce qu’apportera la suite de cette nouvelle série qui semble prometteuse !
Mache